Passionné de nature, le réalisateur a choisi la Camargue pour décor de son prochain film. "Donne-moi des ailes" réunit Jean-Paul Rouve et Mélanie Doutey autour d'un scénario inspiré d'une histoire réelle. Reportage France 3 Pays Gardois : A. Martiniky / L. Thelu / S. Rouquette-Costanzo Un père et un fils dans décor de rêve "Donne-moi des ailes" raconte le combat de Christian pour sauver les espèces menacées. Pour son fils, adolescent obnubilé par les jeux vidéos, l’idée de passer des vacances avec son père en pleine nature est un cauchemar. Pourtant, père et fils vont se rapprocher autour d’un projet fou : sauver par tous les moyens des oies sauvages en voie de disparition. Commence alors un incroyable et périlleux voyage sountenu par la mère. "Elle encourage ses deux hommes, son ex-mari et son fils, l'amour donne des ailes incroyables", raconte la comédienne Mélanie Doutey. (France 3 / Culturebox ) Sauvage et authentique, la Camargue offre un site naturel d'exception pour le film de Nicolas Vanier. Dans le rôle de Christian, scientifique visionnaire amoureux des oies, le comédien Jean-Paul Rouve savoure son plaisir. "J'adore quand on commence très tôt le matin, on a le lever du soleil à 6 heures et on doit tourner vite parce que c'est la nature qui décide, je trouve ça dément d'être dépendant de la nature." Vol avec les oies"Donne-moi des Ailes" s'inspire de la véritable histoire de Christian Moullec, l’homme-oiseau engagé dans la sauvegarde des espèces d'oiseaux en voie de disparition. Dans le film, il s'agit des oies naines d’Europe qu'il décide d'emmener jusqu'en Norvège pour les sauver en ULM ! Nicolas Vanier et Christian Moullec lors du tournage de "Donne moi des Ailes" à Saint-Flour (PHOTOPQR/LA MONTAGNE/MAXPPP) Touché par l'action de l'ornithologue qui œuvre depuis plus de vingt ans, Nicolas Vanier raconte cette histoire d'amour incroyable entre un homme et des oiseaux. "Il a eu l'idée d'essayer de sauver cette espèce en voie de disparition en volant avec elles pour leur donner un nouvel itinéraire de migration afin d'éviter les fils électriques, les chasseurs, la pollution lumineuse", précise le réalisateur. Pour les besoins du film une centaine d'oies a dû être préparée. Une vingtaine seulement participe au tournage.