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"Very Bad Trip 3" : Zach Galifianakis sauve les meubles !
Le premier est resté culte. Le deuxième a raté son coup. Et le troisième ? Passable. L’objectif était de faire rire et il est partiellement atteint, malgré les faiblesses du scénario. Et c’est Zach Galifianakis qui ramasse la mise avec un personnage toujours lunaire qui éclipse ses trois acolytes.
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Temps de lecture : 2min
Comédie américaine de Todd Phillips. Avec Zach Galifianakis, Bradley Cooper, Ede Helms, Justin Bartha et Keon Jeong. Durée : 1h40 - Sortie : 29 mai 2013
L’histoire : deux ans ont passé. Phil, Stu et Doug mènent des existences tranquilles et heureuses. Ils ont fait disparaître leurs tatouages et se sont rachetés une conduite. Le seul de la bande à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan. La brebis galeuse de la meute a arrêté son traitement médical et, de l’avis général, a besoin d’un coup de pouce pour s’en sortir. Ses trois meilleurs copains se mobilisent pour l'aider à s'engager dans la bonne voie. Ni mariage, ni fête d'enterrement de vie de garçon ? Peu importe, tout va forcément dégénérer… Et voilà la bande repartie à Las Vegas... Là où tout a commencé. Le premier VBT avait construit son triomphe sur l’effet de surprise, avec un scénario bourré de trouvailles, cassant les codes habituels de la comédie américaine. Pour ce nouvel opus, la donne est différente : on vient voir le film pour être surpris… et, inévitablement, on l’est beaucoup moins.
Si les ingrédients habituels sont au rendez-vous, le scénario souffre de longs passages à vide, où l’histoire s’étire laborieusement et les gags se raréfient. Le retour à Vegas marque le réveil de l’aventure, avec un final réussi. Il est d’ailleurs conseillé de ne pas quitter la salle avant la fin du générique, entrecoupé d’un ultime et très drôle rebondissement. Zach Galifianakis est unique !
S’il avait été footballeur, il aurait envoyé ses adversaires en maison de repos, tant ses pulsions sont improbables. La touche magique de la saga, c’est lui. Zach Galifianakis, son look unique, et son art du contrepied absolu. Sans Alan, son personnage tendre et ingénu, la série des Very Bad Trip ne serait qu’une obscure série B. Avec lui, les aventures décollent. Et dans ce 3e épisode, on a un peu l’impression que ses partenaires se sont résignés à lui laisser le haut de l’affiche. Bradley Cooper, notamment, fait le service minimum.
Bilan, au bout de cette centaine de minutes inégales : nos zygomatiques ont-ils été mis à l’épreuve ? Moins qu’on l’espérait, sans doute, mais oui, on a souvent ri. De ce point de vue – et c’est sans doute le seul qui compte ici - la mission de VBT3 est accomplie.
L’histoire : deux ans ont passé. Phil, Stu et Doug mènent des existences tranquilles et heureuses. Ils ont fait disparaître leurs tatouages et se sont rachetés une conduite. Le seul de la bande à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan. La brebis galeuse de la meute a arrêté son traitement médical et, de l’avis général, a besoin d’un coup de pouce pour s’en sortir. Ses trois meilleurs copains se mobilisent pour l'aider à s'engager dans la bonne voie. Ni mariage, ni fête d'enterrement de vie de garçon ? Peu importe, tout va forcément dégénérer… Et voilà la bande repartie à Las Vegas... Là où tout a commencé. Le premier VBT avait construit son triomphe sur l’effet de surprise, avec un scénario bourré de trouvailles, cassant les codes habituels de la comédie américaine. Pour ce nouvel opus, la donne est différente : on vient voir le film pour être surpris… et, inévitablement, on l’est beaucoup moins.
Si les ingrédients habituels sont au rendez-vous, le scénario souffre de longs passages à vide, où l’histoire s’étire laborieusement et les gags se raréfient. Le retour à Vegas marque le réveil de l’aventure, avec un final réussi. Il est d’ailleurs conseillé de ne pas quitter la salle avant la fin du générique, entrecoupé d’un ultime et très drôle rebondissement. Zach Galifianakis est unique !
S’il avait été footballeur, il aurait envoyé ses adversaires en maison de repos, tant ses pulsions sont improbables. La touche magique de la saga, c’est lui. Zach Galifianakis, son look unique, et son art du contrepied absolu. Sans Alan, son personnage tendre et ingénu, la série des Very Bad Trip ne serait qu’une obscure série B. Avec lui, les aventures décollent. Et dans ce 3e épisode, on a un peu l’impression que ses partenaires se sont résignés à lui laisser le haut de l’affiche. Bradley Cooper, notamment, fait le service minimum.
Bilan, au bout de cette centaine de minutes inégales : nos zygomatiques ont-ils été mis à l’épreuve ? Moins qu’on l’espérait, sans doute, mais oui, on a souvent ri. De ce point de vue – et c’est sans doute le seul qui compte ici - la mission de VBT3 est accomplie.
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