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"Prey" : les guerriers amérindiens héros du nouveau film Disney +, préquel de "Predator"

Dans "Prey", le film de Disney+ attendu sur la plateforme vendredi 5 août, les guerriers comanches tiennent pour la première fois le rôle principal. Ce peuple natif d’Amérique du Nord affrontera les dangereux chasseurs extraterrestres de la saga, au 18e siècle.  

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'actrice Amber Midthunder incarnera l'héroïne principale, Naru une guerrière comanche. (COURTESY OF 20TH CENTURY STUDIOS)

Quel chemin parcouru pour la licence Predator. Le premier opus sorti en 1987 avec à l’affiche le jeune Arnold Schwarzenegger qui affronte les terribles chasseurs extraterrestres, a ensuite connu trois films supplémentaires auxquels s’ajoutent deux crossovers avec la saga Alien. Cette fois-ci c’est un préquel un peu particulier qui arrivera sur la plateforme Hulu et Disney+ le 5 août.  

Le film prend place en 1719 et les Predator rodent déjà en Amérique du Nord. Les créatures assoiffées de sang traquent les bisons et les humains, guerriers natifs comanches comme trappeurs français. L’actrice amérindienne Amber Midthunder tient ici le premier rôle, en incarnant Naru, une jeune femme autochtone qui doit à la fois combattre le monstre invisible, tout en affrontant le sexisme au sein de sa tribu. 

Réhabiliter les Comanches

Ce peuple amérindien tient pour la première fois le rôle central dans une production 20th Century Studios, qui appartient à Disney. Une décision saluée par l’actrice principale, "soutenir un film d'action qui non seulement a une héroïne, mais en plus une héroïne autochtone... C'est quelque chose que je ne crois pas avoir jamais vu", a confié Amber Midthunder.  

Les Comanches ont gagné leur réputation de terribles guerriers en affrontant les colons européens et les tribus ennemis au 19e siècle. Mais ils ont souvent été dépeints à tort comme un peuple sanguinaire et brutal à Hollywood, à l’image du western La Prisonnière du désert de 1956. "Les Amérindiens sont souvent relégués au rang d'acolytes ou de méchants, et jamais de héros" dans l'industrie du cinéma, a déploré Dan Trachtenberg réalisateur de Prey à la Comic-Con de San Diego le mois dernier. 

Les dialogues du long-métrage seront composés de plusieurs langues : anglais, français et comanche. Mais Prey bénéficiera d’un doublage intégralement en langue indigène, une première pour un blockbuster selon sa productrice Jhane Myers.  

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