C’est une histoire subtile et universelle, une femme, un homme, un amour naissant qui s’installe et une recomposition familiale. Tout ce qu’il y a de plus banal en apparence, mais une histoire qui n’avait jamais été portée à l’écran. "Si je n’avais pas vu que ça n’existait pas dans la fiction, si je n’avais pas vu que ça ne concernait pas que moi mais énormément de gens autour de moi, je n’aurais pas osé en faire un film. Mais là tout était aligné pour que je me dise qu’il va falloir le faire", résume Rebecca Zlotowski, réalisatrice du long-métrage Les enfants des autres.Des personnages tous sympathiquesRachel est un professeur apprécié, une femme sans enfant qui va s’attacher à Leïla, la petite fille de son amoureux. "La mère de cet enfant accueille cette nouvelle relation avec une bienveillance, mais pour autant, est-ce qu’on fait partie de ça ? Et pour combien de temps ?", s'interroge Virginie Efira. Ce film raconte une prise de risque inévitable, un saut dans le vide avec un homme écartelé entre ses différents amours. Sans jamais tomber dans le pathos, Les enfants des autres réalise le tour de force de rendre tous les personnages sympathiques et terriblement proches.