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Benoît Poelvoorde : "Les rayures du zèbre, un film à la fois drôle et très cruel"
Benoît Poelvoorde revient sur les écrans à partir du 5 février dans « Les rayures du zèbre », une comédie signée Benoît Mariage où il incarne José, un agent de footballeurs qui recrute de jeunes talents en Afrique. Invité du journal de France 2, le comédien belge évoque ce rôle mais aussi sa filmographie qui compte désormais autant de comédies que de films dramatiques.
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Reportage : P. Deschamps, D. Dahan, J. Pires
Pour rentrer dans le rôle de ce recruteur de footballeurs, Benoît Poelvoorde s’est inspiré de deux figures du milieu du ballon rond : Raymond Goethals, entraineur de l’Olympique de Marseille de 1991 à 1993 et surtout Serge Trimpont. Journaliste sportif au quotidien Le Soir durant quinze ans, ce belge, qui a dirigé l’école de foot du FC Bibo à Abidjan, a aussi été l’agent d’Aruna Dindane, premier Soulier d’or noir de l’histoire du foot belge.
C’est son expérience qui a inspiré le réalisateur Benoît Mariage et c’est lui qui a coaché Benoît Poelvoorde pendant le tournage. Serge Tripmont connait parfaitement les rouages d’un système qui est souvent cruel pour les jeunes joueurs qui ne réussissent pas à percer après avoir quitté leur pays pour ce qu’ils pensent être « l’eldorado » européen. « Les rayures du zèbre » n’est donc pas qu’une comédie et explore ce « territoire entre le rire et les larmes » que Benoît Mariage dit aimer explorer. Ancien réalisateur pour l’émission Strip Tease, il s’est fait connaître en 1997 avec "Le Signaleur", un court métrage de vingt minutes en noir et blanc qui sera plusieurs fois récompensé dans les festivals. Il marquera le début de la collaboration entre Mariage et Poelvoorde Les deux hommes se retrouveront en 1999 pour « Les Convoyeurs attendent », premier long-métrage de fiction de Benoît Mariage qui fut sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes et cité aux Césars en 2000 en tant que Meilleure première œuvre. Puis ce sera « Cowboy » en 2007. « Les rayures du zèbre » marque donc la quatrième collaboration entre les deux Benoît.
C’est son expérience qui a inspiré le réalisateur Benoît Mariage et c’est lui qui a coaché Benoît Poelvoorde pendant le tournage. Serge Tripmont connait parfaitement les rouages d’un système qui est souvent cruel pour les jeunes joueurs qui ne réussissent pas à percer après avoir quitté leur pays pour ce qu’ils pensent être « l’eldorado » européen. « Les rayures du zèbre » n’est donc pas qu’une comédie et explore ce « territoire entre le rire et les larmes » que Benoît Mariage dit aimer explorer. Ancien réalisateur pour l’émission Strip Tease, il s’est fait connaître en 1997 avec "Le Signaleur", un court métrage de vingt minutes en noir et blanc qui sera plusieurs fois récompensé dans les festivals. Il marquera le début de la collaboration entre Mariage et Poelvoorde Les deux hommes se retrouveront en 1999 pour « Les Convoyeurs attendent », premier long-métrage de fiction de Benoît Mariage qui fut sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes et cité aux Césars en 2000 en tant que Meilleure première œuvre. Puis ce sera « Cowboy » en 2007. « Les rayures du zèbre » marque donc la quatrième collaboration entre les deux Benoît.
Benoît Poelvoorde au journal de France 3 Nord-Pas de Calais
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