Cet article date de plus d'onze ans.
Poutine : "Si Gérard Depardieu veut un passeport russe... ? Affaire réglée !"
Enième épisode dans l'affaire Depardieu : le président russe Vladimir Poutine déclare être prêt à accorder un passeport russe à l'acteur français Gérard Depardieu si celui-ci le souhaite.
Publié
Temps de lecture : 1min
"Si Gérard veut avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive", a déclaré M. Poutine, interrogé lors d'une conférence de presse sur des propos prêtés en France à l'acteur, qui a annoncé qu'il quittait le pays pour des raisons fiscales.
Mercredi pourtant le porte-parole du président Poutine, Dmitri Peskov avait tenté de dégonfler la polémique en expliquant que l'acteur français "avait plaisanté, de toute évidence", quand il avait affirmé avoir reçu un passeport russe".
"Poutine m'a déjà envoyé un passeport", avait déclaré l'acteur, selon des amis cités mardi par le site du quotidien français "Le Monde". Se sentant "injurié" par le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault qui avait jugé "assez minable" son exil fiscal en Belgique, Gérard Depardieu a annoncé dimanche dernier vouloir "rendre" son passeport français et envisager de prendre la nationalité belge.
En octobre dernier, il avait participé à des célébrations officielles à Grozny, capitale de la Tchétchénie, au cours desquelles il avait lancé "Gloire à la Tchétchénie, gloire à Kadyrov", en s'affichant aux côtés de Ramzan Kadyrov, numéro un de cette république, accusé de multiples exactions par les ONG de défense des droits de l'homme. Ce dernier s'est dit mercredi prêt à accueillir l'acteur.
En octobre dernier, il avait participé à des célébrations officielles à Grozny, capitale de la Tchétchénie, au cours desquelles il avait lancé "Gloire à la Tchétchénie, gloire à Kadyrov", en s'affichant aux côtés de Ramzan Kadyrov, numéro un de cette république, accusé de multiples exactions par les ONG de défense des droits de l'homme. Ce dernier s'est dit mercredi prêt à accueillir l'acteur.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.