Piratage informatique contre Sony : pour le FBI la Corée du Nord est responsable
![Le régime de Corée du Nord célébré à Pyongyang à l'occasion du 3e anniversaire de la mort Kim Jong-Il, père de l'actuel dictateur, Kim Jong-Un, le 17 décembre 2014.
(KNS / KCNA / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/uhkOnzCCNQRzvlZOnJkHkKUXUaE/109x0:1889x1001/432x243/2019/04/12/000_hkg10129524.jpg)
Le sénateur John McCain, qui va présider en janvier la très puissante commission des forces armées du Sénat, a qualifié cette attaque informatique "d'acte de guerre". Le fait que ce soit le FBI qui se charge publiquement du dossier plutôt que le commandement militaire en charge de la défense du cyberespace laisse penser que l'administration Obama ne souhaite pas aller aussi loin. Le président américain Barack Obama doit tenir sa traditionnelle conférence de presse de fin d'année à 13H30 (18H30 GMT) à la Maison Blanche.
"Une des menaces les plus graves contre la sécurité nationale", selon le FBI
"Nous sommes extrêmement inquiets de la nature destructrice de cette attaque contre une entreprise privée et les citoyens qui y travaillent", ajoute le FBI qui souligne, comme l'avait suggéré la Maison Blanche la veille, qu'il s'agit d'une des "menaces les plus graves contre la sécurité nationale" des Etats-Unis. Les actions de la Corée du Nord visaient "à infliger un préjudice significatif à l'économie américaine et à supprimer le droit des Américains à s'exprimer", souligne la police américaine. "De tels actes d'intimidation dépassent les limites du comportement acceptable par un Etat", selon le FBI.
Mercredi, Sony Pictures Entertainment (SPE) a décidé d'annuler la sortie de "L'interview qui tue !", comédie satirique sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un, après que le groupe de pirates ayant revendiqué l'attaque informatique, le GOP, eu menacé de s'en prendre aux salles de cinéma et aux spectateurs. Le GOP promettait un nouveau 11-Septembre si Sony n'obtempérait pas.
Sans citer Pyongyang, la Maison Blanche avait dit jeudi qu'elle évaluait ses options pour répliquer au piratage de Sony Pictures, qui devraient être "appropriées" et "proportionnelles".
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