Lumière 2013 : Clap de fin avec Tarantino, Keitel et Roth
Une confirmation pour commencer : ce festival pour cinéphiles, qui rend au grand écran les perles du cinéma mondial a une énorme qualité, aucune compétition ne vient gâcher le plaisir des invités. Au cours de cette semaine, personne n'a l'occasion d'être déçu, et tout le monde repart avec le même trophée, la satisfaction d'avoir pu partager avec d'autres spectateurs et souvent les protagonistes du film, un spectacle cinématographique de grande qualité.
Quentin tous azimutsCette édition 2013 a été, de l'opinion générale, la meilleure des cinq. La plus grande responsabilité de cette réussite revient à Quentin Tarantino.Ce mythe vivant du cinéma n'a pas joué les vedettes. Quand d'autres, de beaucoup plus modeste envergure, se regardent dans les yeux des autres, lui a été naturel et sans prétention, le même Quentin que celui qui était naguère employé chez un loueur de vidéos : un amoureux fou du cinéma. Que ce soit lors des nombreuses projections auxquelles le cinéaste a assisté, à celle qu'il a présentées, lors de ses déplacements dans l'enceinte de l'Institut Lumière ou lors des soirées organisées par le festival, il s'est montré très modeste, acceptant de discuter avec des inconnus et de boire un verre avec des groupes de festivaliers ou d'admirateurs. Merci aux bénévoles
Lors de la clôture du festival, il a serré la main du plus grand nombre de bénévoles possible avec un plaisir sincère. Thierry Frémaux et Bertrand Tavernier avaient eu la bonne idée de les convier tous sur la scène. Ils y sont restés ensuite. Ces plusieurs centaines d'amoureux du cinéma ont ainsi approché Quentin Tarentino mais aussi ses amis Harvey Keitel et Tim Roth. 35mm
Avant de regarder une projection de "Pulp Fiction" en 35mm, c'est à dire comme on l'a découvert en 1994, Quentin Tarentino s'est déclaré très ému d'une phrase prononcée dans un petit film consacré à sa carrière, celle qui le remerciait pour sa contribution à l'histoire du cinéma.Tout le personnage est là, il ne vit que par et pour le cinéma. Et en cela, il était le plus à même de recevoir une année ou l'autre ce prix Lumière qui fête tous les cinémas et tous les cinéphiles.
Pour le plaisir voici la scène du "Jackrabbit 's Slim twist contest" de "Pulp Fiction" avec John Travolta et Uma Thurman. Bonheur
Tarantino à Lyon, c'était cette année, et ceux qui ont vécu ce festival, ou même quelques instants de ce festival ont pu ressentir ce bonheur, n'ayons pas peur des mots, de se retrouver autour d'un amour commun. Celui de l'image animée inventée il y a bientôt 120 ans par Louis et Auguste, deux frères qui habitaient une maison bourgeoise de Lyon, une maison désormais connue dans le monde entier.
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