Louis de Funès, toujours aussi populaire
"Le gendarme de Saint-Tropez", "Fantômas", "La Grande Vadrouille", "Le Corniaud", "Rabbi Jacob" et tellement d'autres... Louis de Funès a tourné dans plus de 140 films et fut le champion incontesté du box-office des années 60 et 70 et des audiences télé : plus de 400 millions de téléspectateurs en France, grâce à la rediffusion de 90 de ses films les plus célèbres.
"La Grande Vadrouille" (Gérard Oury, 1966) fut pendant plus de 40 ans le plus gros succès du box-office du pays, avec ses 17 millions de spectateurs en salles. Sorti en 1966, il ne fut détrôné qu'en 2008 par "Bienvenue chez les Ch'tis" (Dany Boon). Ses mimiques légendaires, son phrasé, son personnage de Français râleur et peu aimable ont fait de Louis de Funès un personnage unique dans le paysage cinématographique français.
C'est peut-être le seul acteur au monde qui ait la possibilité d'être odieux sans être antipathique.
Gérard Oury
Extrait "Le Corniaud", (Gérard Oury, 1964), la douche
À Saint-Tropez, les touristes et les habitants de la ville ont attendu longtemps l'ouverture d'un musée dédié à la relation entre la ville et le cinéma. Situé dans la gendarmerie la plus célèbre de France, le musée consacre bien sur un espace important à la série des "Gendarmes". Le premier opus de la saga est sorti en salles en 1964. Mais les aventures de Cruchot et Gerber continuent d'amuser et de distraire de très nombreux fans.
De Funès était un grand professionnel, qui ne laissait rien au hasard. Passionné par son art, il était fier de son don de comique. Lui qui avait commencé au théâtre et dans de petits rôles au cinéma avait trouvé sa voie, faire rire, et ne voyait pas l’intérêt de s'attaquer à d'autres registres. Il faut dire que son talent est unique et que de nombreuses scènes de ses films sont devenues des moments cultes du cinéma français.
Je ne vois pas pourquoi essayer d'émouvoir ou je ne sais quoi alors que c'est un don merveilleux de faire rire les autres.
Louis de Funès
Extrait "Le grand restaurant" (Jacques Besnard, 1966)
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