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"Le Sixième Enfant" rafle quatre prix au festival du film francophone d'Angoulême

Un couple avec des problèmes financiers qui attendent un sixième enfant, face à un couple d'avocat qui n'arrivent pas à en avoir : tel est le synopsis du "Sixième enfant", grand vainqueur d'un festival de cinéma d'Angoulême aux sujets très sociétaux. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'actrice Judith Chemla dans "Le Sixième Enfant", film de Léopold Legrand en salle le 28 septembre 2022.  (COPYRIGHT PYRAMIDE DISTRIBUTION)

Le Sixième enfant, premier film de Léopold Legrand qui y questionne le désir profond de maternité, a triomphé au festival du film francophone d'Angoulême 2022 avec quatre prix, dont celui du scénario et de la meilleure actrice. Ce dernier a été attribué ex-aequo aux comédiennes Sara Giraudeau et Judith Chemla, d'après le palmarès dévoilé le 28 août en début de soirée. Le film, une adaptation par Léopold Legrand et Catherine Paillé du roman Pleurer des rivières d'Alain Jaspard, a également remporté le prix Valois de la musique (Louis Sclavis) et le Valois du public. Il sort en salles le 28 septembre.

Parmi les dix films en compétition - dont sept par des réalisatrices - Le Bleu du Caftan de la Marocaine Maryam Touzani, est l'autre gagnant du festival, très marqué cette année par les sujets sociétaux. Ce film à l'esthétique maîtrisée remporte le Valois de la mise en scène et celui de l'acteur, décerné à Saleh Bakri. L'acteur incarne le personnage de Halim qui, avec son épouse Mina (Lubna Azabal), a toujours vécu avec le secret de son homosexualité, jusqu'à ce que l'arrivée d'un apprenti dans leur magasin traditionnel de caftans bouleverse cet équilibre.

52 000 personnes dans les salles

Premier long-métrage de la Québécoise Geneviève Albert, Noémie dit oui, sur le phénomène de la prostitution des adolescentes au Canada, a reçu le Valois des étudiants francophones, avec une mention spéciale pour la comédienne Kelly Depeault. Le Valois René Laloux (meilleur court métrage d'animation), a été attribué à Les Larmes de la Seine, réalisé par huit étudiants de L'école Pôle 3D sur le massacre de manifestants algériens la nuit du 17 octobre 1961.

Quant au Valois de Diamant, il a été attribué à Les Pires de Lise Akoka et Romane Gueret, film qui a déjà raflé le prix "Un certain regard" au festival de Cannes cette année. L'histoire se déroule dans une cité populaire à Boulogne-sur-Mer où des adolescents, loin des critères habituels du cinéma, sont choisis lors d'un casting. Le public est venu en masse au festival d'Angoulême, avec 52 000 personnes dans les salles selon les chiffres officiels, soit 15 000 personnes en plus par rapport 2021.

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