Le Festival Lumières d'Afrique parle du Continent noir autrement
Chaque année le festival "Lumières d'Afrique" de Besançon permet d'aller voir un peu plus loin sur le grand continent.
La 16e édition présente trois compétitions, longs métrages, courts métrages et documentaires.
Reportage : E. Rivallain / D. Martin / S. Chevallier
L'Afrique engagée
À travers ces sélections de films inédits le public découvre le point de vue engagé et sensible des cinéastes sur l’actualité la plus brûlante. Exemple avec les réalisatrices Aïcha Macky et Evelyne Agli dont les documentaires sont projetés dans la compétition.La première, originaire du Niger, présente "L'arbre sans fruit", l'histoire d'une jeune femme mariée et touchée par l'infertilité. "C'est un film assez tabou car il touche la question de la sexualité, il a été fait avec toutes les difficultés possibles", raconte Aïcha Macky.
La seconde a grandi et vit toujours au Bénin. Son film, "Brise de révolution" évoque l'instant où tout bascule dans une démocratie fragile. "C'est pas facile de filmer quand on est une femme encore plus quand il s'agit d'une révolution où tout est en ébullition. J'avoue que j'aime un peu le risque", avoue la journaliste Evelyne Agli.
Rareté et authenticité
Pour les bisontins habitués à "Lumières d'Afrique", le festival permet de découvrir des films rares que l'on ne voit nulle part ailleurs. La diversité de la programmation aborde l'Afrique par le rire, la culture mais aussi par les questions de société.
Loin de toute caricature et facilité, le festival Lumière d'Afrique constitue pour les organisateurs un rendez-vous essentiel et authentique "c'est l'occasion d'entendre des voix inaudibles dans les médias et de leur laisser le temps de s'exprimer", précise Sophie Bachelier, présidente du jury
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