La Sacem dévoile ses archives via un musée en ligne gratuit
Jean-Noël Tronc, directeur général de la Sacem, est l'invité du "Soir 3" mardi 12 juin.
Depuis 1851, les œuvres des auteurs, compositeurs, chanteurs sont déposés à la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). "Ce n'est pas obligatoire. Mais si on veut protéger son œuvre, on dépose à la Sacem. Ensuite, si on rencontre le succès en tant que créateur, on peut espérer vivre de ses droits d'auteur. C'est le rôle de la Sacem que de se battre pour que ceux qui exploitent les œuvres de nos membres et en tirent bénéfice rémunèrent les créateurs et les éditeurs de musique", explique dans le "Soir 3" son directeur général Jean-Noël Tronc. En 2017, elle a réparti des droits à 300 000 auteurs au titre de 2,4 millions d'œuvres.
Nos archives "sont des trésors. Il faut absolument que le public les connaisse. 3 000 pièces ont déjà été numérisées", précise-t-il mardi 12 juin, jour où la Sacem a ouvert un musée gratuit en ligne pour mettre en valeur ses archives, généralement inédites, qui s'étalent sur près de 30 kilomètres de rayons.
"165 000 membres de 160 nationalités"
Le musée Sacem s'articule lui autour de plusieurs axes : des expositions thématiques, les archives et des chroniques. Les artistes ont aussi la parole via de grands entretiens sous forme de podcasts. Parmi eux, la star de l'accordéon Yvette Horner, décédée lundi, Serge Gainsbourg ou le compositeur de musique de films Gabriel Yared.
En 2019, le musée en ligne (https://musee.sacem.fr/) veut aussi commémorer les 10 ans de la disparition d'Alain Bashung et de Maurice Jarre, les 60 ans de la disparition de Boris Vian et les 90 ans de la naissance de Claude Nougaro.
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