La renaissance des vieux films
De nombreux films anciens renaissent sur les écrans de cinéma cet été.
Le secret de ces vies retrouvées ? Un travail de restauration minutieux.
Le laboratoire Digimage de Joinville-le-Pont dispose d’outils et d’une technologie de pointe : c’est ici – sur le site même d’une des anciennes entreprises de Charles Pathé - que sont remises en état et sauvegardées les pellicules des film vouées à disparaitre, victimes de l’usure du temps.
Grâce au support numérique qui se substitue au photochimique, ces images animées connaissent une nouvelle jeunesse ou - pour certaines - résurection. L’évolution des techniques et des supports, aussi perfectionnés soient-ils, nécessitent cependant que l’on procède à la création de nouveaux négatifs minutieusement restaurés, des négatifs seul véritables garants de la survie des œuvres.
Cette restauration du patrimoine cinématographique a un coût pouvant atteindre les 100.000 euros pour six mois de travail, « Le désert des Tartares » - produit par Jacques Perrin en 1976 - en a bénéficié, une véritable renaissance selon son producteur !
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