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La belle "Mécanique" de Damien Beckel et Olivier Minair en tournage à Thionville
Ils se font connaître au Festival de Cannes 2013 avec un court-métrage. Les deux réalisateurs lorrains Damien Beckel et Olivier Minair préparent leur premier long-métrage. Mais pour que "Mécanique" voit le jour, il faut trouver des producteurs. Pour cela, les premiers plans du film ont été tournés en pleine nuit à Thionville. Ils vont servir à "vendre" le projet.
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Reportage : Nathalie Thissot, François Carretier, Aurore Scherschell
Au Festival de Cannes 2013, Damien Beckel et Olivier Minair se sont fait remarquer avec leur court-métrage "Finger’s" qui a été montré dans le cadre du Short Film Corner, un rendez-vous créé en 2004 à destination des réalisateurs et producteurs de court-métrages. "Fingers" racontait l’histoire de deux hommes qui tuent le temps sur la place de la Liberté de Terville. Arrive une camionnette qui se gare de l’autre côté de la place…
Cette étape cannoise marquait une forme de reconnaissance pour Olivier Minair (qui est à la base photographe professionnel) et pour Damien Beckel. Ce natif de Terville (Moselle), âgé de 32 ans, est un passionné de cinéma. Ado, il réalisait déjà des vidéos pour sa famille ! Depuis, il a signé (avec Olivier) plusieurs courts-métrages qui ont tous été primés dans divers festivals ou concours, "Valentine" et "L’argent ne fait pas le bonheur", "CQFD" (qui a décroché le deuxième prix d’un concours France Télévisions).
Fort de toutes ces expériences, Damien Beckel et Olivier Minair peuvent désormais se lancer dans le long-métrage. Damien explique que cela fait trois ans qu’il "prépare le terrain" pour ça, parce "ça représente quand même à notre niveau une certaine somme d’argent, on ne veut pas aller trop vite. On réfléchit, on essaie de contrôler au maximum tout le processus, c’est plus long mais c’est le prix de notre liberté de création."
Fort de toutes ces expériences, Damien Beckel et Olivier Minair peuvent désormais se lancer dans le long-métrage. Damien explique que cela fait trois ans qu’il "prépare le terrain" pour ça, parce "ça représente quand même à notre niveau une certaine somme d’argent, on ne veut pas aller trop vite. On réfléchit, on essaie de contrôler au maximum tout le processus, c’est plus long mais c’est le prix de notre liberté de création."
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