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Mort de Jean-Paul Belmondo : "C'était plus qu'une légende, c'était Belmondo", réagit son biographe

Philippe Durant se souvient d'un acteur "en osmose avec son public".

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Paul Belmondo photographié le 3 mars 2012. (PATRIK STOLLARZ / AFP)

"C'était plus qu'une légende, c'était Belmondo", réagit lundi 6 septembre sur franceinfo Philippe Durant, historien du cinéma et biographe de Jean-Paul Belmondo, après la mort de l'acteur.

"Je suis totalement sous le choc. Il n'y a pas de mot. Quand une légende s'écroule comme ça, ça fait trembler le monde. Ça va faire trembler le monde du cinéma."

Philippe Durant

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"Chaque fois que je le voyais, quand il souriait et qu'il vous accueillait vous entriez dans un autre monde", raconte Philippe Durant. "J'ai passé avec lui des moments d'interview que je n'ai jamais connu avec personne parce qu'il était franc, sincère, drôle, chaleureux."

L'historien retient deux films de Jean-Paul Belmondo qui "montrent bien sa personnalité". "C'est d'un côté 'Le magnifique', où il est si drôle, si détendu, si sportif, et de l'autre côté, 'Itinéraire d'un enfant gâté', où il ne joue pas un personnage. C'est un peu lui, et même un peu beaucoup. Il y a cette image de fin, quand on voit Jean-Paul Belmondo pleurer, c'est un des rares films où il pleure."

"C'était quelqu'un qui avait beaucoup plus de talent que certains ont dit. Au Conservatoire, tout le monde était en admiration devant cette façon de jouer et cette décontraction. C'était un électron libre dans le monde du cinéma et du théâtre."

Philippe Durant

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Philippe Durant, se souvient d'un acteur qui "avait un vrai plaisir à jouer", "un plaisir qui transperce l'écran". 

Un acteur "en osmose avec son public"

Selon l'historien du cinéma, Jean-Paul Belmondo "n'a jamais refusé les autographes ni les photos" et "la plus grande joie qu'on pouvait lui faire c'était de lui dire que les gens avaient ri ou s'étaient intéressés à ses films".

Le biographe raconte également que lorsque "Bebel" "a eu sa palme d'or hommage à Cannes, tous les photographes ont spontanément posé les appareils photo et applaudi. C'était un merci des photographes pour Jean-Paul."

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