Hommages à Laurent Terzieff
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Le président Nicolas Sarkozy a salué un "comédien et un homme d'exception qui a incarné la vie des hommes dans les rires et les larmes, pendant un demi-siècle, sur les planches comme à l'écran". "Son respect des auteurs, des textes, de la langue française qu'il avait épousée avec passion, sa recherche constante de la vérité des êtres et des choses, lui a fait tracer une route singulière, exigeante, et l'a tenu toujours éloigné des postures et des impostures", a ajouté le chef de l'Etat.
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Le Premier ministre François Fillon a rendu hommage à "un grand seigneur de la scène française". "C'était un intellectuel, un homme qui aimait et défendait la liberté, un fils d'artistes, lui-même passionné de poésie et de philosophie. Comme tous les
vrais grands artistes c'était un homme discret au charme contagieux. C'était un honnête homme au sens le plus élevé du terme", ajoute M. Fillon. -
Pour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, Laurent
Terzieff, "c'était le talent à l'état pur, la force de l'interprétation, l'artiste passionné, exigeant, travailleur infatigable et inspiré". -
Jacques Lang, ancien ministre socialiste de la culture reconnaît "l’intégrité moral exceptionnelle" de Laurent Terzieff et son engagement contre la guerre d’Algérie ou d’Irak.
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Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a salué un "immense comédien et metteur en scène". "Son nom restera associé à
l'extrême exigence qui a toujours caractérisé sa demande artistique: au cinéma, où les plus grands l'ont dirigé, de Carné à Clouzot en passant par Bunuel et Godard, et au théâtre bien sûr, où cet autodidacte au jeu intense a imposé sur scène son profil singulier". -
Pour Fabrice Lucchini, Laurent Terzieff était "l’un des plus grands serviteurs de théâtre que l’on ait eu depuis longtemps".
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Pierre Arditti imagine Laurent Terzieff comme "un phare pour la profession quelque soit les générations".
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Gilles Jacob, président du Festival de Cannes, a
qualifié Laurent Terzieff, "d’immense artiste au service de son art et dont on n'arrive pas à distinguer si c'est l'immensité de son talent ou l'immensité de sa modestie qui l'emporte. Un
exemple à méditer". -
Pierre Lescure, président de l'Association les Molières revient sur le sacre de Laurent Terzieff lors de la cérémonie du 25 avril dernier, où il a été récompensé en tant que meilleur comédien. "Il était le symbole du théâtre à son meilleur niveau, exigeant et accessible. "Il a été bien sûr dans Les Tricheurs (ndlr: film de Marcel Carné sorti en 1958) l'image de la jeunesse triomphante et tourmentée, mais il aura surtout,
tout au long de sa vie, été l'une des lumières du théâtre français". - Samuel Benchetrit, réalisateur qui l'a dirigé dans "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" (2008): "Il avait un charisme et une exigence incroyables, c'était quelqu'un de magnifique, de très classe, de très discret et mystérieux.
Il était toujours en train de lire. Quand je lui ai proposé le rôle, il pensait
qu'il s'agissait d'une pièce de théâtre et il était enthousiaste. Quand il a su
que c'était un film, il était déçu, alors je lui ai dit que nous allions
travailler comme au théâtre."
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