Cet article date de plus de deux ans.

Festival de cinéma de Carthage : 170 films arabes et africains

Le jury des longs métrages et des courts est présidé par le réalisateur marocain Mohammed Abderrahman Tazi dont le film "Fatema, La Sultane inoubliable" sur la sociologue féministe Fatema Mernissi disparue en 2015, est projeté en ouverture. Pour les documentaires, le jury sera présidé par la productrice malgache, Marie-Clémence Andiamonta Paes.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Affiche du festival du fil de Carthage 2022 (DR)

La 33e édition du Festival de cinéma de Carthage a débuté samedi en Tunisie, pour une semaine de projection de films provenant de pays arabes et africains, dont des séances organisées comme chaque année dans plusieurs prisons du pays.

170 films seront proposés jusqu'au 5 novembre dans 22 salles de cinéma de Tunis et d'autres villes, à raison de 60 séances par jour dans le cadre des JCC (Journées cinématographiques de Carthage), le doyen des festivals africains, créé en 1966, devenu annuel en 2014. Ils représentent une quarantaine de pays arabes et africains, parmi lesquels l'Arabie saoudite qui est l'invitée d'honneur des prestigieuses JCC avec quatre films.

Douze longs métrages en compétition et autant de courts métrages 

Le festival mettra aussi l'accent sur le cinéma palestinien à travers une dizaine de films produits depuis 1969 qui "immortalisent les luttes du peuple palestinien et son combat pour récupérer sa patrie", selon la direction du festival.

Douze longs métrages sont en compétition officielle et autant de courts métrages. Dans la liste, on trouve le film Sous les figues de la Tunisienne Erige Sehiri, qui traite des relations amoureuses en période de cueillette dans un village tunisien. Un film remarqué à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.

A noter aussi dans la sélection officielle, le long métrage égyptien Sharaf (honneur) du réalisateur Samir Nasr, inspiré du roman du même titre de Sonallah Ibrahim, qui dresse un tableau sombre de la société égyptienne à travers le cadre étroit d'une prison.

Parmi les films sub-sahariens, les JCC ont sélectionné entre autres Le Panthéon de la joie du réalisateur béninois Jean Odoutan, une "comédie musicale" sur un orphelin ébahi par la construction d'une villa par un "grand frère" ayant fait fortune en Europe.

Le festival a programmé en outre des ateliers sur la préservation d'un patrimoine cinématographique africain "en danger", ainsi que sur les difficultés de distribution des productions africaines et arabes. Trois grands prix seront décernés dans les quatre principales sections du Festival (Longs et courts métrages, documentaires courts et longs) : les Tanit d'or, d'argent et de bronze.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.