: Vidéo Festival de Cannes 2023 : avec "Vincent doit mourir", Karim Leklou excelle dans un film pré-apocalyptique et drôle
"Mon premier objectif sur le tournage était de rester en vie car il y a plus de 12 ou 13 bagarres". Karim Leklou est tout sourire en présentant Vincent doit mourir au Festival de Cannes, dans la section Semaine de la critique. Il prend plaisir à défendre le premier long-métrage de Stephan Castang, qu'il définit comme "burlesque et jouissif". Il y a incarne un graphiste de Lyon qui du jour au lendemain voit ses collègues s'attaquer à lui sans raison.
Bientôt, tous les inconnus croisés sur son chemin semblent avoir été commandés pour vouloir sa disparition. Pourquoi ? Il n'en sait rien. Il perd pied et fuit. La violence le rattrape partout. La moindre rencontre et le moindre mot échangé avec autrui dérape en coup de marteau, en étranglements, en afftontement jusque dans une fosse septique dans une scène qui fera date. Provoque-t-il cette réaction ou est-il victime d'un complot, d'un virus, de zombis ? Mystère. Le film nous interroge et joue avec notre perception de la situation. Et c'est réussi.
"Le film parle de la violence dans la France d'aujourd'hui : les violences d'entreprise, physiques, morales, aux femmes, aux enfants, entre vieilles personnes...", éclaire l'acteur, interrogé par franceinfo. "Mais en ces temps où l’on est à deux doigts de se mettre dessus, il ne faut pas perdre espoir", estimait de son côté le réalisateur lors de l'avant-première sur la Croisette. Il en donne les clés dans son film dont la sortie en salle est prévue pour la fin de l'année. Ce sera le cinquième film dans lequel joue Karim Leklou en 2023.
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