Cannes 2024 : la sélection parallèle de la Semaine de la critique fait honneur à Taïwan, l'Argentine et l'Égypte

Des premiers et deuxièmes longs-métrages venus de Taïwan, d'Argentine, de Belgique ou encore d'Égypte seront présentés durant la 63e Semaine de la critique, l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'affiche de la 63e Semaine de la critique où figure l'actrice Hafsia Herzi dans "Le Ravissement", le premier film d'Iris Kaltenbäck. (SEMAINE DE LA CRITIQUE)

L'affiche de la 63e Semaine de la critique, qui se tiendra à Cannes du 15 au 23 mai, attire le regard : ce sont les yeux de l'actrice Hafsia Herzi qui échange un regard et un sourire avec Nina Meurisse, dans Le Ravissement, le premier film d'Iris Kaltenbäck. Fondée en 1962, la Semaine de la critique est l'une des principales sélections parallèles au Festival de Cannes, consacrée à la découverte de nouveaux talents et programmant des premiers ou deuxièmes films.

Onze longs-métrages sont sélectionnés pour ce cru 2024 de Semaine de la critique, ont annoncé lundi 15 avril les organisateurs. Sept des films sélectionnés participent à la compétition sous l'œil d'un jury présidé par Rodrigo Sorogoyen, reconnu comme l'une des figures du renouveau du cinéma espagnol. À 42 ans, le cinéaste s'est fait remarquer ces dernières années par son cinéma noir, de Que dios nos Perdone à El Reino, qui lui a valu le Goya (l'équivalent espagnol des César) du meilleur réalisateur en 2019.

Un seul Français en compétition

Parmi les découvertes figurent en compétition un premier film taïwanais (Locust du réalisateur KEFF) sur Taïwan en 2019 en pleine révolte populaire, "aux côtés d'une jeunesse désenchantée tentée par le choix des armes et des gangs", un premier film argentin (Simón de la montaña du réalisateur Federico Luis), drame sur le handicap, ou encore un film égyptien signé Nada Riyadh et Ayman El Amir, The Brink of Dreams, évoquant le projet courageux d'une troupe de théâtre de rue exclusivement féminine dans une région conservatrice et isolée du sud de l'Égypte. Un seul cinéaste français est en compétition (Antoine Chevrollier pour son premier long-métrage, La Pampa, drame avec Sayyid El Alami et Damien Bonnard). Les autres sont projetés hors compétition.

La Semaine de la critique a un bel historique. Ont pu y être découverts depuis 1962 nombre de cinéastes aujourd'hui établis, de Ken Loach (révélé en 1970 à la Semaine avec Kes et détenteur de deux Palmes d'or pour Le Vent se lève et Moi, Daniel Blake en 2006 et 2016) à Julia Ducournau (Palme d'or avec Titane en 2021, après avoir présenté son précédent film, Grave, à la Semaine).

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