Dragons 3 : "On est inspiré par les Tintin, les Astérix mais aussi par les films japonais, notamment de Miyazaki"
Le fameux studio Dreamworks, créateur entre autres de "Shrek", "Madagascar", "Kung-Fu Panda", revient en force sur les écrans avec l'épilogue de la série "Dragons", "Le Monde caché". Un film d'animation très connoté par la culture européenne de la bande dessinée.
Dragons 3 : le monde caché, réalisé par le Canadien Dean DeBlois, revient pour conclure les aventures d’Harold et Krokmou. Ils s’étaient rencontrés alors qu’Harold était un enfant chétif mais intrépide. Il est devenu le chef de Berk. Vikings et dragons vivent désormais en bonne intelligence. Mais ils vont de nouveau devoir combattre pour défendre leur mode de vie contre la plus grande menace que le village ait eu à affronter.
La beauté des paysages, la finesse des personnages de dragons, les bouilles sympathiques des Vikings qui semblent sortis d'un Asterix, l'usage mesuré de la technologie, l'humour rendent cette saga bien différente des blockbusters hollywoodiens. Sa première force est dans le scénario : Harold et Astrid sont désormais de grands ados, ils doivent aider les dragons à retrouver leur monde enfoui.
Chaque plan est une planche de BD. Cette touche artistique, on la doit aux nombreux Français et francophones qui travaillent chez Dreamworks, comme le Suisse, Simon Otto, chef de l'animation sur cette saga : "J’ai fait les Gobelins, ici à Paris. On est inspiré par les Tintin, les Astérix, la BD française ou belge. Donc il y a beaucoup d’influence de ça dedans. Mais aussi, il y a beaucoup d’influence des films japonais, notamment les films de Miyazaki. C’est un mélange de nos inspirations, de nos influences, et je pense que ça se voit dans le film."
Il y a bien sûr des scènes d'action, mais si Dragons 3 va séduire grands et petits, c'est aussi pour ses valeurs, l'amitié, les relations entre les espèces et la protection de la nature.
A noter qu’une exposition gratuite accompagne l’arrivée du film. Les dessins de travail sont présentés au Musée des arts ludiques à Paris jusqu’au 24 février 2019.
Par ailleurs, l’acteur Kit Harington, mondialement connu sous les traits de John Snow dans Game of thrones, a prêté sa voix au personnage d’Erek dans le film. Pour assurer la promotion, les studios Dreamworks se sont amusés à le filmer dans une parodie d’audition qui a fait le buzz. A revoir pour le plaisir :
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