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Sida, Poutine, Trump, Kim Jong-un... Quatre choses à retenir de la dernière interview-choc de Gérard Depardieu

Dans un entretien accordé à la presse américaine, mercredi, l'acteur a notamment accusé la justice française d'avoir "tué" son fils en 2008. Et comme c'est souvent le cas, il n'est pas tendre avec son pays de naissance.

Article rédigé par Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'acteur Gérard Depardieu à Moscou (Russie), le 10 juillet 2015. (RAMIL SITDIKOV / RIA NOVOSTI / AFP)

C'est bien connu, Gérard Depardieu n'ouvre jamais la bouche pour ne rien dire. Dernier exemple en date, mercredi 20 septembre, sur le site américain The Daily Beast (lien en anglais). Comme souvent, la France a les oreilles qui sifflent. Après avoir déjà déclaré que ce pays était "peuplé d’imbéciles qui font du vin et du fromage qui pue", l'acteur s'en prend cette fois à la justice du pays. Mais pas seulement. Voici ce qu'il faut retenir de cette interview-massacre.

La justice française "a tué mon fils" Guillaume

Gérard Depardieu en veut à la justice française. Il l'accuse d'être responsable de la mort de son fils, Guillaume. "Ils ont tué mon fils pour deux grammes d'héroïne. Il y avait une vieille juge en colère qui lui en voulait. Elle était de Versailles et elle avait décidé de se faire un Depardieu, lâche-t-il à The Daily Beast. Alors, elle s'en est pris à mon fils." Ce qui lui fait dire que "la justice américaine est meilleure que la justice française."

En clair, la condamnation de Guillaume Depardieu en 1988 pour trafic d'héroïne à 18 mois de prison était quelque chose de personnel, selon lui. "Si elle avait pu, c'est à moi qu'elle aurait passé les menottes."  Guillaume Depardieu est mort en 2008, à la suite d'une infection contractée à l'hôpital lors d'un accident de moto survenu treize ans auparavant. Il avait dû être amputé de la jambe en 2003.  

Trump et Kim Jong-un ? "Des personnages de cartoons"

L'acteur semble suivre l'actualité internationale de près, puisqu'il évoque Donald Trump et Kim Jong-un dans son interview. Pour lui, "ce sont des personnages de cartoons. De dangereux cartoons." Avant de tenter une comparaison : "Comme Hitler."

En revanche, rien à redire sur Vladimir Poutine qui lui a accordé la nationalité russe en 2003. "J'adore l'histoire russe et j'ai eu de la chance que Poutine m'apprécie et m'invite, dit-il. Et, évidemment, il est très intelligent, la raison pour laquelle il a fait ça [lui donner la nationalité russe], c'est d'abord pour faire mal au cul de Hollande."

Le sida, une expérience du Pentagone ?

Gérard Depardieu n'exclut pas que le virus du sida soit une expérience du gouvernement américain qui l'aurait développé pour s'en servir d'arme biologique véhiculée par des singes. "Le virus du sida a-t-il été créé par le Pentagone ?," insiste alors le journaliste Lloyd Grove, pas certain d'avoir bien entendu... Réponse du tac au tac de l'acteur français : "Ils disent tellement de choses, nous ne savons rien. Peut-être que nous en saurons plus avec votre président [Donald Trump], parce qu'il parle beaucoup."  

"La putain de presse française"

Sur ce point, rien de nouveau. Le comédien n'aime toujours pas les médias français. La preuve ici-même : "La putain de presse française, lâche-t-il, je ne les aime pas. Ils ne savent rien. Ils travaillent pour leur petite merde. Regardez-moi dans les yeux. Je suis très en colère contre tous les journalistes qui pensent comme ça. [...] Ils ne savent rien ! Et moi je leur dis : 'Vous voulez être comme moi, hein ? Je suis sûr que oui, mais vous n'osez pas !'" 

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