Mis en examen pour viols et agressions sexuelles, Gérard Depardieu dénonce des "mensonges" et se dit "innocent"
Le comédien a réagi à sa mise en examen dans les colonnes du quotidien italien "La Repubblica".
"Moi, violeur ?" Dans un entretien publié mercredi 24 février par le quotidien italien La Repubblica (article en italien, réservé aux abonnés), Gérard Depardieu revient pour la première fois sur sa mise en examen pour "viols" et "agressions sexuelles".
Comme l'avait indiqué son avocat, le comédien conteste vigoureusement les accusations qui le visent. "Il n'y a aucune preuve, il n'y a rien contre moi et donc je suis très serein", explique l'acteur, selon des propos rapportés par Le Figaro. "Je ne peux que rejeter le plus clairement possible, comme déjà fait devant les enquêteurs, toutes les accusations."
Evoquant "une histoire totalement infondée", il dit d'ailleurs considérer comme "close" l'enquête qui le vise. "Pour moi, l'enquête a été close faute de preuves. Au tribunal, je réaffirmerai mon innocence. Je suis innocent et je n'ai rien à craindre", martèle l'acteur.
La plaignante dénonce deux viols
L'acteur de 72 ans a été mis en examen le 16 décembre à Paris pour deux "viols" et "agressions sexuelles" dont l'accuse une jeune comédienne depuis l'été 2018. La plaignante, une femme d'une vingtaine d'années, avait dénoncé à la gendarmerie fin août 2018 avoir été violée à deux reprises au domicile parisien de la star quelques jours plus tôt.
Elle avait obtenu à l'été 2020 que l'enquête, d'abord classée sans suite par le parquet de Paris après neuf mois d'investigations, soit reprise par un juge d'instruction. Les investigations sont donc encore en cours, contrairement à ce qu'affirme Gérard Depardieu dans son interview.
L'avocate de la plaignante, Elodie Tuaillon-Hibon, a indiqué mercredi sur Twitter qu'elle ne ferait "aucun commentaire suite à la révélation de cette mise en examen". "C'est le temps de l'information judiciaire et du respect de la vie privée de ma cliente, qui doit être particulièrement protégée", a-t-elle demandé.
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