Depuis l'ovation au festival de Cannes, le bouche à oreille a fonctionné à plein, Guillaume Gallienne s'est prêté de bonne grâce à la promotion de son film autobiographique, les critiques ont montré une belle unanimité dans les louanges, les prix se sont accumulés (prix de la SACD, prix Michel d'Ornano à Deauville, le Valois d'or à Angoulême, le prix des lycéens à Sarlat). Résultat, le public était dans les starting blocks dès ce mercredi.Le film a été vu à Paris, à 14h, mercredi, par 4.525 personnes devant 32 écrans, 7979 à 16h, indicateur d'un succès prometteur observé aussi en régions. Guillaume Galienne invité du Soir 3, mercredi 20 novembre : Adaptée au cinéma, la pièce de théâtre du sociétaire de la Comédie-Française (qui a fait salle comble au théâtre de l'Athénée de janvier à juillet 2012) prend une nouvelle résonnance, plus douloureuse, plus tendre. On rit, mais différemment à cette éducation sentimentale d'un adolescent qui voudrait être une fille, pour faire plaisir à sa mère au grand dam de son père qui rêve de le voir pratiquer des sports virils. Des personnages qu’il incarnait seul en scène, Gallienne ne conserve que son propre rôle et celui de sa mère grande gueule, personnage complexe et curieusement attachant. Le film lui permet de donner davantage de chair à son père (André Marcon), sa grand-mère (Françoise Fabian), ses tantes… La critiqueL'interview de Guillaume Gallienne : "Je ne m'attendais pas à ce que les gens rient autant"