Cet article date de plus de treize ans.

Deborah Kerr : la mort d'une lady du cinéma

L’héroïne du film "Tant qu'il y aura des hommes" est décédée mardi, à l’âge de 86 ans. L'atrice avait marqué le Hollywood des années 60.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

L'actrice britannique Deborah Kerr est décédée, mardi 16 octobre 2007, dans le Suffolk, dans l’est de l'Angleterre, à l’âge de 86 ans. Elle souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.

Deborah Jane Kerr Trimmer a été l’une des plus grandes actrices d'Hollywood dans les années 1950.

Elle avait été sélectionnée pour l'Oscar de la meilleure actrice à six reprises, notamment pour ses deux rôles les plus célèbres, "Tant qu'il y aura des hommes" avec Burt Lancaster (1953) et "Le roi et moi", avec Yul Brynner (1956).

En 1994, elle avait reçu un prix spécial pour l'ensemble de son œuvre. L'Académie des Oscars avait salué le jeu d’une femme "d'une grâce et d'une beauté impeccables dont la carrière a été marquée par la perfection, la maîtrise de soi et l'élégance".

Elle s'est mariée en 1945 à Anthony Bartley, un militaire dont elle a eu deux filles. Le couple a divorcé en 1959. Deborah Kerr avait alors épousé l'écrivain Peter Viertel en 1960.

Elle avait été nommée Commandeur de l'Empire britannique (CBE) par la reine Elizabeth II, en 1998

Filmographie

Née à Helensburgh, en Ecosse, le 30 septembre 1921, elle a d'abord été danseuse avant d'apparaître à l'écran dans "Major Barbara" de Gabriel Pascal et Harold French (1941). Après avoir été dirigée par Alexander Korda dans "Perfect Stangers" (1945), elle tourne dans "L'étrange aventurière" de Sidney Gilliat et Frank Launder (1946).

Mais c'est sa carrière américaine qui lui apporte la notoriété.

Gouvernante dans "Les innocents" de Jack Clayton (1961), religieuse dans "Dieu seul le sait" de John Huston (1957), femme du monde dans "Bonjour tristesse" d'Otto Preminger (1958) ou épouse déchirée dans "L'arrangement" d'Elia Kazan (1969), elle est toujours restée fidèle à un type de personnage où sa beauté froide, sa distinction et son intelligence étaient mises en relief.

Sa scène d'amour avec Burt Lancaster dans "Tant qu'il y aura des hommes" sur une plage de sable à marée montante demeure l'un des symboles de la romance cinématographique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.