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Cinéma : "Jusqu’à la garde", mensonges et manipulations sur fond de violences conjugales

"Jusqu'à la Garde" de Xavier Legrand sort mercredi en salle. Un film choc sur la forme et le fond dont le sujet est la violence conjugale.

Article rédigé par Gilbert Chevalier
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Léa Drucker (à droite), incarne Miriam Besson, mère protectrice mais passive. (capture d'écran bande annonce / Haut et court)

De la première scène dans la salle d’audience où une juge décide du sort des enfants d’un couple en train de divorcer jusqu'à la scène finale, à couper le souffle, Jusqu'à la garde, ce premier film de Xavier Legrand est construit comme un thriller. Xavier Legrand brouille les pistes et on s'interroge longtemps : qui ment, qui manipule qui dans cette histoire familiale ?

En plus de son sujet, tragique, le film est construit pour nous frapper et nous tenir en haleine. "Ce qui était intéressant était de commencer comme Kramer contre Kramer et de finir comme Shining, explique ce jeune réalisateur venu du théâtre. Partir d’une décision de juge pour finir où on en finit : c’était cela qu’il fallait montrer."

Ce que j’aime au cinéma, c’est d’être impliqué, bousculé, d’avoir des émotions très fortes, et de sortir d’une salle différent

Xavier Legrand, réalisateur

franceinfo

On y retrouvera Léa Drucker dans le rôle de la mère protectrice mais passive, Denis Menochet dans le rôle difficile du mari violent et un enfant de 12 ans, Thomas Gioria, impressionnant dans son rôle. Ce drame a séduit début septembre le jury de la Mostra de Venise : le premier film de Xavier Legrand est reparti avec le Lion d'argent de la meilleure mise en scène et le Lion du futur pour une première œuvre. 

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