Cinéma : Annie Colère, sur les traces du MLAC avec Laure Calamy
Annie, ouvrière, mène une vie sans histoire jusqu’au moment où elle a besoin d’avorter. Mais en 1974, on ne parle de ces choses-là qu'à voix basse. Dans le film de Blandine Lenoir, Annie Colère, Laure Calamy interprète une femme qui avorte, en toute illégalité, grâce au Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception (MLAC). “Elle va avorter dans le cadre du MLAC, et puis finalement quand elle va commencer à rencontrer ces femmes, ce mouvement militant et y prendre part. D’un coup, elle a accès à des choses d’elle-même qu’elle ne soupçonnait pas”, dit l’actrice.
Le combat avant la légalisation de l’avortement
Dans les années 70, les féministes du MLF se mobilisent pour que les femmes reprennent en main leur destin. En quelques mois, le MLAC prend une envergure considérable. Ses 200 antennes dans toute la France avortent illégalement des femmes, et le président Giscard d'Estaing va libéraliser l’avortement, avec la loi Veil. "C'est un moment extrêmement important dans nos vies, qui nous a toutes changées", dit une ancienne militante.
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