Bridget Jones retrouve la verve de ses débuts

À 43 ans, Bridget Jones a perdu ses kilos superflus et décroché un bon job. Bien dans ses talons, célibataire assumée, l'attachante Londonienne retrouve les écrans de cinéma français mercredi 5 octobre, quinze ans après sa première apparition dans les salles obscures. Le titre du film ne laisse aucune place au doute : dans Bridget Jones Baby, celle qui incarnait à ses débuts le personnage de trentenaire célibataire, dans laquelle beaucoup de femmes s'étaient reconnues, est... enceinte !

Enceinte... Mais de qui ? Comme les deux précédents volets de la saga, l'histoire se structure autour d'un triangle amoureux. Exit l'acteur Hugh Grant, voici Patrick Dempsey, qui se révèle aussi cool et américain que Colin Firth reste british et coincé dans la peau de l'inoxydable Mark Darcy. Après Bridget Jones : l'Âge de raison, deuxième épisode insipide de la saga sorti en 2004, ce troisième opus renoue avec la verve du premier grâce au retour de la réalisatrice Sharon Maguire.

Elle est toujours aussi adorablement imparfaite

Pour Renée Zellweger, qui campe Bridget Jones pour la troisième fois, la quarantaine sied bien à son personnage : "Elle est un peu plus mûre, plus épanouie sur le plan professionnel. Elle est un peu moins naïve... mais elle n'en est pas moins romantique et optimiste. Elle réalise qu'elle est heureuse, qu'elle aime sa vie et qu'elle aura du bonheur en prenant soin de quelqu'un d'autre."

Cette sérénité de future mère n'empêche pas la Londonienne d'accumuler les gaffes. Mais en se posant en arbitre d'un duel en paternité, Bridget Jones permet-elle encore à ses fans de s'identifier à elle ? Au public féminin d'en juger.