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Cannes 2015: Marion Cotillard est Lady Macbeth

Pour sa quatrième année consécutive en compétition, l'actrice française Marion Cotillard présentait ce samedi "Macbeth", le film de l'Australien Justin Kurzel, adaptation de l'oeuvre de William Shakespeare au côté de l'acteur Michael Fassbender. Un rôle où la folie côtoie l'humain.
Article rédigé par Florence Leroy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Marion Cotillard lors du "photo call" à Cannes. Elle est à l'affiche de "Macbeth" de Justin Kurzel © PHOTOPQR/NICE MATIN)

Marion Cotillard a à nouveau monté les marches du Palais des Festivals de Cannes. C'est la quatrième fois en quatre ans qu'elle est en compétition sur la Croisette. Cette fois, elle présentait "Macbeth", le film du réalisateur australien Justin Kurzel dans lequel elle partage l'affiche avec un Irlandais, Michael Fassbender.

Ce rôle Lady Macbeth, l'actrice en a longtemps rêvé. Depuis ses cours de théâtre. C'est donc avec un plaisir particulier qu'elle défend ce film, où son personnage sombre doucement dans la folie. "c'est un rôle diabolique et en même temps très humain", commente-t-elle mais surtout, "c 'est un rôle sublime pour une actrice".

Du Shakespeare dans le texte

Accueilli plutôt favorablement par la critique sans pour autant faire figure de favori pour le Palmarès 2015, "Macbeth" est un film où le sang et la violence côtoient les féériques paysages écossais, où il a été tourné en grande partie, intégralement dans la langue de Shakespeare. Une gageure pour l'actrice plutôt habituée à l'anglais moderne : "La seule manière de dépasser l'anxiété, de dépasser l'intimidation, c'est de se plonger dans le travail. On avait quelque ssemaines pour répéter, pour étudier le texte, avec le réalisateur, et avec Mickel Fassbender" .

En compétition à Cannes pour la quatrième année consécutive

Depuis quatre ans donc, Marion Cotillard n'a jamais manqué la Sélection officielle cannoise. Après Jacques Audiard, James Gray et les frères Dardenne, elle revient avec un Australien, Justin Kurzel. Elle a toujours fait confiance à différents styles de cinéastes, et de cinémas. Quant au Palmarès, elle affirme ne pas trop y penser. Le Prix d'interprétation dimanche soir ? "Je n'ai pas ce genre de rêves ", répond-elle. "Pour moi la plus belle récompense c'est que Justin Kurzel me repropose un film".

"C'est un rôle diabolique, et en même temps très humain" Marion Cotillard
 

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