Béarn : des statues de la Vierge détruites dans plusieurs églises
Des statues de la Vierge Marie ont été détruites le 9 janvier dans plusieurs localités du Béarn, dont cinq à Pau.
Le diocèse des Pyrénées-Atlantiques déplore des actes "sacrilèges". Trois églises de Pau ont été touchées par des actes de vandalisme, également perpétrés dans quatre localités situées à l'ouest de cette ville. "Cinq statues de la Sainte Vierge ont été retrouvées renversées et brisées (jeudi matin) dans trois églises de la paroisse" du Christ-Sauveur à Pau, a indiqué le diocèse dans un communiqué, précisant qu'une plainte avait été déposée après ces dégradations commises dans les églises Notre-Dame, Saint-Martin et Saint-Jacques.
TÉMOIGNAGE – Sept statues de la Vierge détruites dans des églises de Pau, Artix et Lons
— France Bleu Béarn (@Bleu_Bearn) January 9, 2020
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Le directeur diocésain de la communication, Olivier Drapé, a ensuite expliqué que "d'autres statues de la Sainte-Vierge avaient été vandalisées dans l'après-midi à Lons et à Artix". "Le mode opératoire est le même qu'à Pau, ce qui laisse supposer que ces actes de vandalisme sont le fait d'une seule et même personne ou du même groupe de personnes", a-t-il assuré. Les mêmes dégradations ont par ailleurs été commises à Mourenx et Denguin, selon La République des Pyrénées. Un homme aurait été interpellé jeudi soir, rapporte Sud-Ouest.
"Provocations antireligieuses"
Interrogé par La République des Pyrénées, l'abbé Jean-Jacques Dufau, curé de la paroisse paloise où cinq statues ont été détruites, a affirmé que les faits s'étaient déroulés le 9 janvier au matin "en à peine trois quarts d'heure". "C'est la première fois que je vois cela. Cela montre que plus rien n'a d'importance ni de valeur", a-t-il ajouté, "navré et choqué".
D'après l'évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, Monseigneur Marc Aillet, "le nombre de provocations et d'agressions antireligieuses ou racistes ne cesse de croître dans notre pays (...), il serait irresponsable de ne pas s'en inquiéter ou d'en minimiser la gravité". Une messe sera célébrée le 14 janvier à l'église Notre-Dame de Pau "en réparation des outrages commis", a indiqué le diocèse.
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