Franck Riester promet des centaines d'évènements pour l'année de la BD 2020
De grandes expositions, des cycles de rencontres et des colloques sont prévus partout en France pour l'évènement "BD2020 La France aime le neuvième art".
Le ministre de la Culture Franck Riester a lancé mercredi une année de la BD avec plus de 300 évènements programmés en 2020 pour faire fleurir tout azimut "un art à la fois archisnob et ultrapopulaire", selon la formule du dessinateur Jul.
Reconnaître un art à part entière
Alors que "près d'un Français sur trois lit régulièrement des BD", Franck Reister a expliqué que cette année baptisée BD2020 - la France aime le 9e Art visait à faire reconnaître "à part entière un art longtemps considéré comme un objet culturel non identifié", qui jouit d'une "reconnaissance insuffisante au sein des institutions".
"Il n'y a plus beaucoup de choses en commun qui rassemblent les Français, mais la BD en fait partie", a commenté Jul, qui est un des quatre parrains et marraines choisis pour cette vaste initiative.
De grandes expositions, pour certaines itinérantes ou numériques, des cycles de rencontres, et des colloques thématiques sont prévus dans tout le pays. La 47e édition du Festival international de la Bande dessinée d'Angoulême, à partir du 30 janvier, donnera le coup d'envoi de BD 2020.
La BD, un secteur en pleine santé
La BD est le troisième marché de l'édition en termes d'exemplaires vendus en France. Près de huit millions de Français de quinze ans et plus en lisent et en achètent. 13,5 millions de BD sont empruntés en bibliothèques chaque année.
La Semaine de la langue française et de la francophonie en mars mettra en valeur la BD francophone. Plusieurs ministères - des armées, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la justice (avec des expositions et concours dans des établissements pénitentiaires) - et de nombreux autres acteurs publics et privés se sont déjà engagés.
En dépit de l'engouement pour le 9e art, marqué par des records de vente par exemple quand un album d'Astérix et Obélix paraît, le secteur reste marqué par des déséquilibres et des situations de précarité qui affectent de nombreux auteurs.
Le ministre Franck Riester a demandé au directeur de la Cité internationale de la bande dessinée (CIBDI), Pierre Lungheretti, un rapport d'analyse à ce sujet.
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