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Bande-dessinée : la place des femmes encore en question

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Bande-dessinée : la place des femmes encore en question
Bande-dessinée : la place des femmes encore en question Bande-dessinée : la place des femmes encore en question
Article rédigé par France 3
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Alors que s'ouvre le Festival international de la BD d'Angoulême (Charente), la question sur les femmes autrices pose toujours questions deux ans après avoir reproché aux organisateurs de ne pas avoir sélectionné assez d'autrices.

De plus en plus de dessinatrices et autrices connues, mais les femmes restent globalement peu représentées dans le milieu de la BD. Alors que s'ouvre l'édition 2018 du Festival international de la BD d'Angoulême (Charente), les femmes sont plus nombreuses. Catel Muller, dessinatrice à succès, dénonce la place encore trop faible des femmes dans cet univers. "On est passé environ de 7% à presque 20% de femmes dans la BD. Mais au niveau de la représentation des visibilités, on est encore très loin", précise-t-elle. Autrice d'une bande-dessinée sur Joséphine Baker, qui s'est vendue à des milliers d'exemplaires, elle évoque la présence d'une seule femme, Florence Cestac, à avoir présidé le festival.*

Moins payées et moins récompensées

Depuis, aucune femme n'a eu droit au même honneur. Aujourd'hui, les femmes auteures sont toujours les moins payées et les moins récompensées dans l'univers de la bande-dessinée. Une raison qui a convaincu Florence Cestac de ne pas se rendre à Angoulême cette année. "Malheureusement, je suis encore la seule à avoir le Grand Prix d'Angoulême. C'est insensé. Ça bouge un peu, mais tellement lentement que ça en est désespérant."

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