"Une parisienne pas comme les autres": la Joconde et ses avatars
Coquines ou complètement folles, nombreuses sont les images qui détournent la sagesse apparente du visage le plus célèbre de
Première guerre mondiale : naissance d'un visage surréaliste
Après avoir subi une petite escapade en Italie, le célèbre tableau de Leonard de Vinci retrouve sa place au Louvre le 4 janvier 1914. Cependant il n'y restera pas longtemps accroché, la première guerre mondiale gronde et les conservateurs préfèrent le mettre en sécurité à Bordeaux et Toulouse.
C'est au sortir de la guerre, en 1918, que le tableau reviendra définitivement à Paris. La révolution surréaliste prend alors son envol et les imaginaires vont bon train. Marcel Duchamp s'empare de l'énigme et la détourne en affublant le visage angélique de la Joconde d'une moustache, sous le titre provocateur de " L.H.O.O.Q."
De l'unicité à l'industrialisation
En 1963, Andy Warhol, artiste américain chef de file du mouvement pop-art réalise une sérigraphie à l'acrylique sur toile, sobrement intitulée "Mona Lisa". Avec cette technique de reproduction de l'image, il démocratise l'art et le rend accessible à (presque) tous. Pour sa "Mona Lisa" il banalise l'icône de
La passion débordante
Jean Margat passionné fou de la Joconde vient tout juste de léguer sa collection de 11 000 avatars jocondiens au Louvre. Parmi eux on trouve vraiment de tout : cartes postales, affiches, documents publicitaires, timbres, cravates, chaussettes, tablier, préservatifs et même stérilet !
"Mona Lisa, une parisienne pas comme les autres"Espace Christiane Peugeot
62 av. de la Grande Armée 75017 Paris
Métro Argentine ou Porte Maillot
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