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Un été d'expositions à Paris
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 26/06/2015 12:03
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Le design italien au Musée d'Orsay, la peinture congolaise à la Fondation Cartier, l'architecture humaine de Lucien et Simone Kroll à la Cité de l'architecture, exposition en plein air à Versailles avec Anish Kapoor ou voyage en pays inca au Quai Branly, un petit panorama des expositions à voir cet été à Paris.
photo Valérie Oddos / Culturebox / France Télévisions
Près d'un siècle de production artistique congolaise à la Fondation Cartier, depuis la naissance de la peinture de peinture moderne dans les années 1920, avec aussi de la sculpture, de la photo et de la BD, pour montrer la vivacité de la scène artistique en République démocratique du Congo. Du 11 juillet au 15 novembre 2015. Ici, Monsengo Shula, "Atandele, Mokili Ekobaluka" (Un jour le système du monde va changer), 2014, Collection privée
(Monsengo Shula)
A l'occasion d'une donation de 45 oeuvres, le Musée d'art moderne expose un ensemble de tableaux de cet Américain qui, dans le secret de sa chambre, a imaginé pendant des décennies une étonnante saga mettant en scène la guerre entre d'étranges petites filles et de cruels soldats, entre histoire et culture populaire. Jusqu'au 11 octobre 2015. Ici, Henry Darger, "A Jennie Richee 2 de l'histoire à Evans. Elles tentent de s'enfuir en s'enroulant dans des tapis."
(Eric Emo / Musée d'art moderne / Roger-Viollet © 2015 Kiyoko Lerner / ADAGP, Paris)
Le musée du Quai Branly retrace les moments-clés de la conquête de l'empire Inca et met en scène la rencontre de deux mondes autour de deux figures, celles du dernier Inca, Atahualpa, et du conquistador Francisco Pizarro, à travers les récits espagnols et indigènes. Du 23 juin au 20 septembre 2015. Ici, Juan B. Lepiani, "Los Trece de la Isla del Gallo", 1902
(Museo Nacional de Arqueología e Historia del Perú, Lima)
Avec son installation "acquaalta", Céleste Boursier-Mougenot imagine un paysage lacustre au Palais de Tokyo, pour emmener le visiteur dans une expérience visuelle, tactile et auditive qui vise à modifier sa perception des lieux. Du 24 juin au 13 septembre 2015. Ici, "acquaalta", esquisse préparatoire, 2015, Courtesy Céleste Boursier-Mougenot.
(Pauline Phelouzat)
Le Centre Pompidou expose une trentaine d'images de Valérie Belin, autour du mannequin, thème au coeur de sa dernière série. Des images à "l'inquiétante étrangeté" où l'on a du mal à distinguer le vivant de l'inanimé, le réel du virtuel ou le naturel de l'artificiel. A la galerie d'art graphique (niveau 4), du 24 juin au 14 septembre. Et aussi les images loufoques du couple de photographes allemands Anna et Bernhard Blume. A la galerie de photographies (niveau -1), du 1er juillet au 21 septembre 2015. Ici, Valérie Belin, "Ishtar" (série Super Models), 2015, Courtesy Galerie Nathalie Obaldia, Paris / Bruxelles
(Adagp, Paris 2015)
Après Winnipeg et Johannesburg, rendez-vous cet été avec Buenos Aires, pour une promenade entre le politique et l'intime, l'espace public et domestique. Plus de 60 artistes de quatre générations, jeunes ou très connus utilisant tous les médiums racontent la capitale argentine en lien avec l'instabilité, la tension et l'explosion, le masque, l'étrange... Avec des reliques de façades, des échafaudages mutants, des capots de voitures, des noeuds d'autoroute, des maisons brûlées et des statues sans tête... Du 20 juin au 20 septembre 2015. DuIci, Flavia Da Rin, Sans titre, de la série "Rasée", 2009
(Courtesy de l'artiste)
Son principe, c'est de faire participer les habitants à ses projets. L'architecte belge Lucien Kroll, qui travaille avec sa femme Simone, paysagiste, réhabilite et construit des ensemble pour que les gens aient envie d'y vivre. La Cité de l'architecture nous montre sa démarche à travers 80 de ses projets. Jusqu'au 14 septembre. Ici, le lycée HQE Jacquard, Caudry, France, 1997
(photo Bernard Fasol)
Avant l'avènement du design industriel dans les années 1950, les arts décoratifs ont connu en Italie une véritable effervescence, du "liberty" au futurisme ou au style "novecento" adopté par le fascisme. A découvrir au Musée d'Orsay, en dialogue avec des peintures de la même époque. Jusqu'au 13 septembre. Ici, Vittorio Zecchin, "Les mille et une nuits", vers 1914, Paris, musée d'Orsay
(Musée d'Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © DR)
Le Jeu de Paume se concentre sur ses années parisiennes pour montrer le travail de la photographe allemande Germaine Krull (1897-1983) qui se voulait avant tout reporter, même si cette femme qui a mené une vie de roman proposait des points de vue très personnels. Le Jeu de Paume présente aussi "Corps en résistance", des grands formats de Valérie Jouve. Jusqu'au 27 septembre. Ici, de Germaine Krull, "Autoportrait", 1927 (Stiftung Ann und Jürgen Wilde, Pinakothek dr Moderne, München) et "Rue Auber à Paris", vers 1928 (The Museum of Modern Art, New York, Thomas Walther Collection)
(Estate Germaine Krull, Museum Folkwang, Essen )
L'artiste britannique d'origine indienne investit les jardins de Le Nôtre et la salle du Jeu de Paume avec six oeuvres, miroirs, excavation, bassin tourbillonnant, canon... Certains sont choqués par leurs connotations sexuelles. Anish Kapoor les assume complètement. Jusqu'au 1er novembre 2015. Ici, Anish Kapoor, "C-Curve" (2007)
(photo Valérie Oddos / Culturebox / France Télévisions)
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