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Tomás Saraceno, le "Spiderman" de l'art contemporain, investit le Palais de Tokyo

Voir le monde différemment. C’est ce que propose le Palais de Tokyo à travers une exposition de l’artiste argentin Tomás Saraceno, "On Air". Une carte blanche à l’artiste à la croisée des arts, de la science et de l’architecture. A découvrir jusqu'au 6 janvier 2019.
Article rédigé par Ariane Combes-Savary
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Pour sa quatrième carte blanche, le palais de Tokyo a invité l'artiste argentin Tomas Saraceno
 (Photographie Andrea Rossetti, 2018)

C'est un projet immense, le plus vaste jamais réalisé par Tomás Saraceno. L'exposition "On Air" réunit d'ambitieuses nouvelles productions de l'artiste argentin ainsi qu'une sélection d'oeuvres majeures. Parmi elles, 70 toiles d'araignées venues de Berlin. Certaines ont été tissées par des arachnides collectées au sein même du Palais de Tokyo. Le tout forme un théâtre cosmique stupéfiant. "Pour moi c'est une source inépuisable d'inspirations. Ces toiles sont magnifiques et leur géométrie est fantastique," explique Tomás Saraceno.

Reportage France 3 Paris Île-de-France P. Sorgues / A. Joudi / D. Cohen  / J. Antignac

Un questionnement sur nos relations avec le monde 

Jeu subtil entre le visible et l'invisible, ces structures aériennes obligent à un autre regard. L'artiste argentin commente : "Nous sommes nombreux sur la planète et nous avons conçu cette exposition comme une sorte de questionnement sur nos relations les uns avec les autres, nos relations avec le monde, les planètes, l'univers."

"C'est un artiste extrêmement étrange, poursuit Jean de Loisy, président du Palais de Tokyo. Son univers vient de l'urbanisme, de l'attention à la nature, de l'attention aux insectes, de l'attention à tous les phénomènes invisibles du cosmos et au fond les systèmes qu'il nous propose sont des systèmes qui étendent notre perception du monde."

Algorithme est une oeuvre interactive jouant avec des sons que l'oreille humaine ne connait pas.
 (Photographie Andrea Rossetti, 2018)

Tout l'imaginaire de l'artiste dans un seul lieu

Pour sa quatrième carte blanche, le Palais de Tokyo offre 20 000 mètres carrés d'exposition au "Spiderman" de l'art contemporain. "Toute une institution consacrée à un seul artiste ça n'arrive jamais, s'enthousiasme Jean de Loisy. Là, tout le vocabulaire, tout l'imaginaire, tout la puissance de l'artiste sont concentrés dans un seul lieu."

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