Street art : les Mimil de David Selor ont envahi Bordeaux
Depuis trois ans, ces drôles de personnages ont pris d’assaut les murs de Bordeaux. Mi-loups, mi-renards, ce sont les Mimil du street artiste David Selor. Des œuvres, éphémères ou non, traquées par une communauté de fans, les "chasseurs" de Mimil, qui attendent avec impatience chaque nouvelle création.
Et si vous vous lancez dans cette traque, il vous faudra du temps pour retrouver tous les Mimil ! En trois ans, David Selor en a peint plus d’une centaine sur les murs de Bordeaux. Reconnaissable à son t-shirt rayé bleu et blanc, le Mimil s’accompagne parfois d’un message humoristique ou philosophique.
Le Mimil est devenu une attraction à part entière et l’on vient de loin pour le "chasser". Les gens le prennent en photo, le collectionnent et comparent entre eux leur tableau de chasse. Selon Selor, des jeux de pistes sont même organisés dans la ville à la recherche des Mimil.
Reportage : G. Cuadrat / P. Turpaud / S. Colpaert
Si le mur reste son support privilégié, David Selor travaille aussi sur toiles. Son Mimil s’incruste alors dans l’univers de Warhol ou encore d’Edward Hopper. Une de ses œuvres est actuellement exposée au Pavillon de l’Eau à Paris dans le cadre du Prix du graffiti et du street art organisé tous les deux ans et destiné à promouvoir le travail de jeunes artistes urbains.
David Selor expose aussi en ce moment à Bordeaux à la galerie les Sauvages installée au cœur de Darwin, lieu alternatif dédié au développement économique responsable, à l’entrepreneuriat social, à la transition écologique et à l’activisme citoyen, installé dans l’ancienne caserne Niel au bord de la Garonne.
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