: Vidéo "J'étais une poupée de chiffon à sa merci" : une des accusatrices d'un graffeur parisien raconte son traumatisme
25 femmes portent plainte contre un photographe et artiste de rue qu'elles accusent de gestes déplacés, d'attouchements et de viols. L'homme affirme qu'elles étaient toutes consentantes.
"L'amour court les rues". Durant des années, ces mots ont fleuri partout dans le quartier de Montmartre. Mais derrière ce graffiti romantique pourrait se cacher un homme au profil inquiétant. Un redoutable prédateur sexuel pour Carla, qui l'a rencontré il y a 3 ans. Il prétend alors être photographe professionnel. Elle accepte une séance dans son appartement. Mais selon elle, la situation bascule. "Il me touche la poitrine et les parties intimes. J'étais une poupée de chiffon à sa merci", détaille la jeune femme avant de fondre en larmes.
"Sous couvert de les détendre, il va en réalité les agresser"
Traumatisée et rongée par la culpabilité, Carla a longtemps gardé son histoire pour elle. L'artiste s'appelle Wilfried. A Montmartre, les habitants s'étaient habitués à le voir chaque jour accompagnée d'une jeune fille différente. Le mode opératoire est toujours le même selon l'avocate des plaignantes. "Au moment où il commence à prendre des photos, alors qu'il les couvrait de compliments jusqu'à présent, il va commencer à les dénigrer et leur dire qu'elles sont trop tendues. Sous couvert de les détendre, il va en réalité les agresser", explique Me Valentine Rebérioux.
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