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Colmar, musée à ciel ouvert : les fresques monumentales se multiplient sur les murs de la ville

Après une première série en 2018 et 2019, une dizaine de fresques sont apparues ces derniers mois sur les murs gris du bâtiment abritant les ateliers municipaux et une dizaine d’autres sont d’ores et déjà prévues pour l’année prochaine.  

Article rédigé par Stéphane Hilarion
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Une dizaine de nouvelles fresques sont visibles à Colmar. (CAPTURE D'ÉCRAN FRANCE 3 / C. LAEMMEL)

La cité alsacienne pourrait bien devenir, dans les prochaines années, un lieu de pèlerinage incontournable pour tous les amoureux de street art. Si cela n'a pas déjà commencé... Depuis 2018, des dizaines de fresques ont vu le jour à Colmar, les dernières étant apparues, dernièrement, sur les murs des ateliers municipaux. 350 m² de surface offerts au talent des artistes par la municipalité. Et de nouvelles œuvres sont déjà prévues pour l’année prochaine, une dizaine au moins, transformant ainsi un peu plus Colmar en musée à ciel ouvert de cet art urbain qui se développe : le street art.

Colmar : le street art bat le pavé
Colmar : le street art bat le pavé Colmar : le street art bat le pavé

Des œuvres pérennes

Ce mouvement est né sous l’impulsion de Nathan Tschaen, créateur à Colmar de la Villa Tschaen, galerie dédiée au street art. Avec la ville et de nombreux autres partenaires, il porte ce projet ambitieux avec l’envie de partager sa passion pour le street art : "L’idée c’est de partager ça avec un maximum de monde, d’utiliser l’espace public pour mettre de l’art et développer l’accès à la culture ; c’est une idée de partage avant tout", précise le jeune galeriste de 28 ans qui a su attirer des artistes talentueux.

Des artistes d’ici ou d’ailleurs ravis des conditions qui leur sont offertes et surtout, assurés que leur œuvre ne sera pas éphémère mais restera visible pendant quelques années comme l’explique le galeriste : "On essaie de préparer au mieux le support avant que l’artiste arrive, on lui met à disposition du matériel de qualité, et quand il a peint, on vient vernir à la fin. L’idée c’est garder au minimum dix ans les fresques".

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