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À Reims, le street art fait le bonheur des habitants en manque de culture

Parce qu’ils ne peuvent plus se rendre dans un musée depuis des mois, à Reims, les amateurs de culture se tournent vers le street art. Une guide-conférencière propose des visites guidées dans les rues de la ville. 

Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
A Reims, le street art, véritable musée à ciel ouvert, attire de nouveaux curieux.  (V.Cruard / France Télévisions)

À Reims, l’art urbain est très présent dans les différents quartiers de la Cité des Sacres. Depuis que les lieux culturels sont fermés, il y a une forte demande pour découvrir ces œuvres qui recouvrent certains murs de la ville. Anne-Marie Bonnouvriée s’est spécialisée, depuis quatre ans, dans les visites guidées "street art".

Visite gratuite autour du Street art à Reims
Visite gratuite autour du Street art à Reims Visite gratuite autour du Street art à Reims

Ce jour-là, à l’occasion de la Journée internationale des guides-conférenciers, la visite proposée par Anne-Marie Bonnouvriée est exceptionnellement gratuite. Pour des raisons sanitaires, il n’y a que cinq personnes mais les places, proposées sur le site de réservation de cette professionnelle, sont parties en quelques minutes. "Moi ça me fait revivre. Je respire, je suis ravie", explique, enthousiaste, une passionnée de culture qui participe à la visite.

Un état d’esprit partagé par l’ensemble du groupe et notamment par cette jeune femme qui explique avoir trouvé une échappatoire à la crise grâce à l’art urbain. "Le street art, je m’y intéresse depuis le premier confinement. Le fait de découvrir de nouvelles œuvres, avec un regard de professionnels qui nous expliquent des aspects plus historiques, c’est très intéressant".  

Cet intérêt soudain pour l’art urbain alors que les sites artistiques et patrimoniaux sont sous cloche, Anne-Marie Bonnouvriée le confirme. Les amateurs de culture recherchent des musées à ciel ouvert. "C’est incroyable ce qui se passe, il y a vraiment une demande de se retrouver à l’extérieur, de découvrir une culture non virtuelle avec des échanges sociaux". Cet engouement est une bonne nouvelle pour cette professionnelle du tourisme qui a perdu une grande partie de sa clientèle. La fermeture des monuments, l’absence de touristes étrangers impactent considérablement son activité. Ses propositions de visites sont à découvrir sur sa page Facebook ou sur son site internet.

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