Les "Urban Sketchers", une nouvelle tendance américaine qui émerge à Lorient

Le mouvement américain "Urban Sketchers" s'exporte en France. À Lorient, il fait de plus en plus d'adeptes. Aujourd'hui, plus de 150 membres arpentent ensemble la ville, la reproduisent sur le papier et partagent leur passion du dessin.
Article rédigé par franceinfo Culture - Joanne MASSARD
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
À Lorient, le mouvement "Urban Sketchers" rassemble plus de 150 passionnés de dessin. (FRANCE 3 RENNES)

Le mouvement "Urban Sketchers" – traduisez "les croqueurs citadins" en français –, est né en 2007 dans l’État de Washington aux États-Unis. Aujourd'hui, il s'exporte dans plusieurs villes de France. Le principe est simple : à l'aide d'un crayon, d'une plume, de la couleur ou pas, vous avez deux heures pour représenter sur le papier exactement ce qui est devant vous.

À Lorient, Gérard est un amoureux des bateaux. Il croque, dessine ou peint tout ce qui a une ou plusieurs coques. En ce début d'année 2024, il expose une quarantaine de dessins à la médiathèque de Port-Louis. Des œuvres récemment réalisées, en grande majorité sur la zone technique du port de Lorient, aux côtés de ses camarades urbans sketchers.

Le mouvement, venu des Etats-Unis, rassemblent plus de 150 membres à Lorient.
A Lorient, les Urban Skecthers s'inspirent du milieu urbain pour dessiner Le mouvement, venu des Etats-Unis, rassemblent plus de 150 membres à Lorient. (France 3 Bretagne S. Izad / Y. Etienne / L. Lefol)

À Lorient, ils sont plus de 150 membres à se rejoindre chaque semaine pour partager leur passion du dessin. Parmi eux, Hélène a trouvé son bonheur : "On est un bon petit groupe, on se stimule. Quand on n'a pas trop de courage, on vient ensemble. C'est une belle occasion pour rencontrer des gens". Avec pour passion commune le dessin, chacun vient avec son style, sa sensibilité, son point de vue. Pour beaucoup, il est plus agréable de dessiner en groupe, le dessin est pour eux un formidable outil de partage : "ce qui est intéressant, c'est que lorsque nous sommes en voyage, on peut facilement contacter des gens membres du mouvement dans d'autres villes et se joindre. C'est une belle opportunité pour découvrir différents styles et types de dessins", explique Gérard.

Des dessins qui, au fil du temps, deviennent les témoins d’une époque, d’un bâtiment, d’un quartier, ou d’une ambiance. Ils sont visibles sur les réseaux sociaux de la communauté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.