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À Grenoble, les artistes du Street Art Fest changent la physionomie de la ville

La 8e édition du festival d'art urbain de Grenoble se tient dans l'agglomération iséroise jusqu'au 26 juin. Les fresques dessinées par les artistes offrent une nouvelle vie à des façades d'immeubles et mettent de la couleur dans la ville. 

Article rédigé par Camille Belsoeur
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Une fresque dessinée dans le cadre du 8e Street Art Fest à Grenoble.  (FRANCEINFO)

C'est un festival qui s'inscrit dans le réel. À Grenoble, au pied des Alpes, la 8e édition du Street Art Fest se tient jusqu'au 26 juin 2022. Une cinquantaine de fresques vont être dessinées par des artistes qui contribuent à changer la physionomie de l'agglomération grenobloise. Les 285 œuvres des précédentes éditions sont en effet toujours visibles dans les rues de Grenoble et des communes voisines. Et ce sont 50 nouvelles fresques qui seront ajoutées au paysage pour cette édition 2022. 

Devant une grande fresque qui donne forme à une fleur violette sur la façade d'un immeuble de la commune de Fontaine, un habitant est ravi. "Cela donne de la couleur et ça serait bien que ce soit fait un peu partout. Cela va redonner vie au quartier", s'enthousiasme-t-il. 

À Grenoble, le Street Art Fest change la physionomie de la ville
À Grenoble, le Street Art Fest change la physionomie de la ville À Grenoble, le Street Art Fest change la physionomie de la ville

Nouer de nouveaux rapports humains en ville 

C'est l'artiste italien Fabio Petani qui a signé cette œuvre. "La peinture me permet de transmettre ma sensation de bien-être lié à la nature, d'exprimer le bonheur et la sérénité qu'elle m'a apportée quand j'étais petit"

Dans la commune de Pont-de-Claix, au sud de la métropole grenobloise, c'est le street artiste Miguel Angel Belinchon qui ajoute une touche de magie dans les rues. En marge de son travail, il discute avec des étudiants du centre de formation professionnelle Afpa en leur racontant ses débuts difficiles dans le métier. Dans la rue dès 15 ans, l'artiste jouait au chat et à la souris avec la police, avant quelques années plus tard, de finalement peindre une fresque sur un bâtiment de la police à l'invitation des forces de l'ordre. Une belle manière de résumer comment le street art peut faire évoluer les rapports humains en milieu urbain. 

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