Street art : Speedy Graphito explore de nouveaux supports à Bordeaux
Le Street art s'est invité cette fois dans un haut lieu des arts et de la culture à Bordeaux. Neuf artistes majeurs et de renommée internationale ont investi chacun une des salles du château Labottière, magnifique écrin du XIXe siècle dans lequel se tiennent les grandes expositions de l'Institut. A l'affiche jusqu'au 24 juin, "Street Color" présente tous les différents courants de street art. Un choc des cultures dans une explosion de couleurs.
Speedy Graphito multiplie les nouveaux supports
Ce style urbain est en perpétuelle évolution, comme celui du représentant du mouvement en France, Speedy Graphito. Avec ses toiles de comics américains, le dessinateur n'a cessé, depuis les années 80, de développer son univers pop coloré. Prolifique, inventif, il utilise toutes les formes d'expression comme la peinture, la sculpture, l'installation photo ou vidéo. A l'écoute de son époque, Il s'est approprié les nouveaux codes de la société en travaillant récemment avec les réseaux sociaux.Maintenant il y a tous les réseaux sociaux pour communiquer. J'ai aussi voulu travailler par rapport à ça. C'est à dire comment est perçue l'image aujourd'hui.
Speedy GraphitiReportage : S. Valero/N.Pessigout/E.Delwarde
Dans l'exposition, un de ses dessins qu'il s'est amusé à repeindre avec un logo de téléchargement apparait à travers un écran de télévision.
A "Urban Feever" à découvrir jusqu'au 15 juillet à La Boétie, l'institut Magrez à Bordeaux ne fait pas uniquement la lumière sur le travail de Speedy Graphito.
D'une salle à l'autre au sein du château Labottière, le visiteur pourra s'émerveiller du street art abstrait de la grapheuse allemande MAD C et SatOne, de la géométrie de L'Atlas, la deuxième génération du street art français, des personnages enfantins du globe-painter Seth, du bestiaire loufoque et chaotique d'Alexöne ou des pochoirs tout en finesse de C215, des bêtes de Mosko, artiste pochoiristes parmi les pionniers parisiens du genre, des personnages explosifs de Kashink et des portraits hauts en couleurs de David Walker.
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