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Rodin, Giacometti, Brancusi et les sculpteurs contemporains : la Biennale de la sculpture célèbre le corps
La propriété Caillebotte à Yerres (Essonne) accueille jusqu'au 10 juillet 2016 la 4e édition de la Biennale de sculpture avec pour thématique "Le corps de la sculpture". A côté des grands noms de la sculpture (Rodin, Brancusi ou Bourdelle), une trentaine d'artistes de la jeune génération présentent des oeuvres monumentales dont certaines ont été créées spécialement pour l’événement.
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C'est un événement devenu incontournable dans le monde de la sculpture contemporaine. Tous les deux ans, la Ville d’Yerres (91) organise une exposition de sculpteurs de renom, au sein du parc de la propriété Caillebotte et à la Ferme Ornée.
Cette année le thème de la quatrième biennale explore le corps de la sculpture.
A l'image de la sculptrice colombienne Ana Maria Lozano Rivera qui a réalisé "La carne es tierra fertil" (la chair est une terre fertile).
"Une oeuvre hybride faite de plantes vivantes et qui prolonge la nature", évoque l'artiste.
Reportage : Sébastien Thomas / Kulimoetoke Lemanahalatai
Cette année le thème de la quatrième biennale explore le corps de la sculpture.
Les nouveaux talents
En arrivant dans le parc de la propriété Caillebotte, le visiteur est accueilli par "Isabella". Une sculpture grandiose réalisée spécialement pour l'événement par l'artiste catalan Jaume Plensa. Ce doux visage de fonte aux yeux fermés offre au spectateur la sérénité d'une femme apaisée et l'invite à poursuivre son chemin.
Disséminées dans le parc et dans l'enceinte de la propiété, une quarantaine d'oeuvres offrent un parcours où le minéral côtoie le végétal.
A l'image de la sculptrice colombienne Ana Maria Lozano Rivera qui a réalisé "La carne es tierra fertil" (la chair est une terre fertile).
"Une oeuvre hybride faite de plantes vivantes et qui prolonge la nature", évoque l'artiste.
Reportage : Sébastien Thomas / Kulimoetoke Lemanahalatai
Les valeurs sûres
A l'intérieur de la ferme Ornée, le visiteur peut voir des grands classiques de la sculpture. Bourdelle, Zadkine, Giacometti, "Eve au rocher" d’Auguste Rodin mais aussi "La Mante Grande" de Germaine Richier. Mi-animal, mi-femme, l’éclairage de la petite pièce de bronze permet de voir trois ombres distinctes et toutes différentes.La sculpture contemporaine et le corps
Cett année, les sculpteurs contemporains ont été invités à sculpter le corps, à explorer les entrailles ou à tailler dans le brut.
A l'image du "Grand Assis", la sculpture monumentale de Denis Monfleur. Entièrement réalisée en pierre de lave l'oeuvre trône dans le parc et observe les passants. "Ce que j'espère c'est que ça soit le réceptacle de leur propre poésie et qu'ils aient le moyen à travers ça de voyager et de rêver par eux-mêmes", révèle l'artiste.
Cette approche de la nouvelle création a toujours été une volonté affirmée de la biennale.
"Nous avons des sculpteurs connus et d'autres moins connus. Et l'intérêt de cette biennale c'est de ne pas avoir uniquement des artistes qui relèvent de l'impressionnisme mais de s'ouvrir à l'art contemporain", explique Dominique Renonciat, conseillère municipale déléguée à la Culture.
En marge de l'exposition, la Ville de Yerres met en place une manifestation originale : une performance sur bois qui se déroulera du 28 mai au 11 juin 2016.Durant ces deux semaines, quatre artistes préalablement retenus par un jury réaliseront en direct place piétonne, une création autour du thème de la 4e Biennale : "Le corps de la sculpture".A l'image du "Grand Assis", la sculpture monumentale de Denis Monfleur. Entièrement réalisée en pierre de lave l'oeuvre trône dans le parc et observe les passants. "Ce que j'espère c'est que ça soit le réceptacle de leur propre poésie et qu'ils aient le moyen à travers ça de voyager et de rêver par eux-mêmes", révèle l'artiste.
Cette approche de la nouvelle création a toujours été une volonté affirmée de la biennale.
"Nous avons des sculpteurs connus et d'autres moins connus. Et l'intérêt de cette biennale c'est de ne pas avoir uniquement des artistes qui relèvent de l'impressionnisme mais de s'ouvrir à l'art contemporain", explique Dominique Renonciat, conseillère municipale déléguée à la Culture.
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