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Le bestiaire onirique de Sophie Verger envahit la Sorbonne

Ce sont des créatures fascinantes qui peuplent les couloirs de la Sorbonne jusqu'au 20 juin. Les sculptures mi-femme, mi-animal de Sophie Verger sont une invitation à la réflexion. Vierge à l'enfant girafe ou Vénus primitive au visage d'hippopotame : un bestiaire merveilleux qui interpelle les étudiants.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les femmes animales de Sophie Verger dans la Cour d'honneur de la Sorbonne.
 (France 3)
Reportage : Y.Malgras / J.Arrignon / L.Ségala
"Interroger, surprendre et créer l'émotion...Si j'arrive à remplir ce cahier des charges, cela me va bien". Cette phrase de Sophie Verger résume bien la démarche de l'artiste qui, dans ses créations, cherche à révéler la part animale qui est en nous. Dans la silhouette gracile d'une girafe elle perçoit la sérénité fragile d'une Vierge à l'enfant. Les rondeurs d'une femelle hippopotame lui inspireront une Vénus primitive.

Des créatures à la fois fascinantes et dérangeantes
Les créatures de Sophie Verger laissent rarement indifférent. A l'image des étudiants de la Sorbonne qui s'interrogent face à ces nouvelles venues au sein de leur école, le public est partagé entre le rejet du "bizarre" et la reconnaissance d'une figure familière. Et c'est d'ailleurs pour sortir des sentiers battus des galeries et autres musées que l'artiste a accepté l'invitation de l'université Panthéon/Sorbonne. Ses sculptures sont confrontées  au regard d'un public non initié, au quotidien, aux éléments aussi. Bref, à la vraie vie.
 
"Sophie Verger" - Jusqu'au 20 juin dans la Cour d'honneur et la galerie Soufflot à la Sorbonne
12 place du Panthéon - 75005 Paris

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