Cet article date de plus de quatre ans.

L'artiste brésilien Francisco Brennand, auteur d'un spectaculaire jardin de sculptures à Recife, est mort à 92 ans

Auteur de sculptures monumentales, l'artiste brésilien Francisco Brennand est mort jeudi 19 décembre à Recife

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'artiste brésilien Francisco Brennand dans son atelier-musée à Recife (Pernambouc), le 19 mai 2012 (MANUEL P?REZ / EFE / MAXPPP)

Le sculpteur, peintre et céramiste brésilien Francisco Brennand est mort jeudi 19 décembre à 92 ans, dans sa ville natale de Recife, dans le nord-est du Brésil, a annoncé l'hôpital où il est décédé à la suite de problèmes respiratoires.

Né en 1927, Francisco de Paula Coimbra de Almeida Brennand était une figure de la sculpture et de la céramique brésilienne de son temps. C'est un voyage en France qui l'a plongé dans l'univers de la céramique. Il s'est alors inspiré des oeuvres de Pablo Picasso, Joan Miro, Paul Gauguin ou de l'architecte catalan Antoni Gaudi.

L'atelier-musée de l'artiste brésilien Francisco Brennand à Recife (Pernambouc) le 2 novembre 2019 (NELSON ALMEIDA / AFP)

Un atelier musée dans une ancienne usine

En 1971, il décide d'installer son atelier sur les ruines de l'usine de tuiles de son père, qu'il voit comme un "territoire libre" pour donner libre cours à son art. Il en a fait un musée et y a exposé plus de 2 000 pièces spectaculaires, espèces de totems phalliques ou zoomorphes, nus féminins aux formes généreuses.

Son oeuvre la plus emblématique est le Parc des sculptures, un des principaux lieux touristiques de Recife, où l'on peut admirer 90 sculptures monumentales face au port de la ville, dont une Tour de cristal de 32 mètres de haut, réalisée en argile et en bronze. Le parc a été créé pour le 500e anniversaire de la découverte du Brésil.

Le gouverneur de l'Etat de Pernambouc, dont Recife est la capitale, a décrété trois jours de deuil officiel, tandis que le maire a déploré une "perte irréparable".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.