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Visa pour l'image : les photos de Sanne Derks racontent la quête de l'eau au quotidien des Cubains

A Perpignan, le festival entièrement dédidé au photojournalisme présente jusqu'au 27 septembre 2020 le reportage de Sanne Derks sur la problématique de l'eau à Cuba. 

Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
"Manifesto del agua", exposition des photos de Sanne Derks à la chapelle des Dominicains dans le cadre de Visa pour l'image à Perpignan (SANNE DERKS)

Chaque année, la chapelle des Dominicains de Perpignan se transforme en galerie pour accueillir des expositions photos du festival Visa pour l'image. Cet été, la photographe hollandaise Sanne Derks, nous donne une vision au plus près des habitants de Cuba qui doivent se battre pour s'approvisionner en eau potable. 

Expo Visa pour l'image Sanne Derks
Expo Visa pour l'image Sanne Derks Expo Visa pour l'image Sanne Derks

Le combat pour l'eau

Depuis 2019, l'accès à l'eau est, en théorie, un droit pour tous les habitants de l'île des Caraïbes. En théorie seulement, car dans les faits, cette obligation de fournir de l’eau potable et son assainissement par l’État est bien souvent une lointaine illusion que les habitants doivent contourner. Une réalité due, en partie, à l'embargo depuis l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro, en 1959. La situation à Cuba est unique, dans le sens où les effets de la pénurie d’eau sont aggravés par plus de soixante années de communisme. "A cause de cet embargo, les pays autour ne peuvent pas négocier avec Cuba. Ici tout doit être importé, ce qui est complexe et difficile", explique Sanne Derks

Série Manifesto del agua, de la photographe Sanne Derks (SANNE DERKS)

La débrouille cubaine

 A travers ses clichés, Sanne Derks propose un manifeste de l'eau. Comme devant les magasins ou dans les administrations, les Cubains sont habitués aux  files d'attentes. Pour l'eau aussi, les habitants font la queue et attendent leur tour. Et pour la conserver sans produit chimique, la célèbre débrouille des Cubains fait, une fois encore, ses preuves. "Ils ont inventé une solution biologique absolument géniale : ils mettent dans chaque réservoir d'eau, cinq petits poissons qui mangent les larves de moustiques et ainsi les maladies tropicales ne peuvent pas se propager", raconte la photographe. 

Manifesto del Agua - Sanne Derks à la chapelle des Dominicains - Visa pour l'image jusqu'au 27 septembre 2020

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