Visa pour l'image: 30 images d'amateurs qui n'ont pas changé le photojournalisme
En 2004 ont lieu les attentats de Londres quand la BBc fait un appel directement aux témoins et victimes pour récupérer des images alors que les journalistes ne pouvaient pas accéder à l'intérieur du métro.
Des images qui, à l'époque ont fait la Une de 8 journaux dans le monde et dont les ventes ont explosé.
Les photoreporters voient ce premier épisode comme la fin du photojournalisme.
Aujourd'hui encore, grâce à la profusion des moyens de communication comme les smartphones, les portables, les tablettes, plusieurs millions d'individus équipés et connectés aux réseaux sociaux peuvent raconter en image des faits et les diffuser instatanément dans le monde entier. Il y aura toujours un témoin pour raconter n'importe quel événement sur la planète.
Reportage : Jean-Michel - Nicolas Chatail- Anne Vaillant
Tout le monde n'est pas devenu photographe, et mises bout à bout, ces images amateurs ne forment qu'un maigre corpus d'une trentaine d'images depuis 2001.
Des images considérées comme des documents bruts de travail, prises sans recul, sans contextualisation ou analyse et souvent de piètre qualité, pour les photosreporters. Des photoreporters, professionnels, qui insistent tous sur la responsabilité qu'il y a à couvrir les tragédies. D'ailleurs, l'exposition "Amateurs à la Une" est naturellement sous-titrée "30 images qui n'ont pas changé le photojournalisme".
Amateurs à la une, 30 images qui n'ont pas changé le photojournalisme'
Couvent des Minimes
Visa Pour l'image
Perpignan
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