Cet article date de plus de quatre ans.

Une tigresse qui enlace un sapin, prix de la meilleure photographie de vie sauvage 2020

Sergey Gorshkov a été récompensé du prix Wildlife Photographer 2020 décerné par le Museum d'histoire naturelle de Londres. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
"The Embrace", premier prix Wildlife Photographer of the Year 2020. (© SERGEY GORSHKOV / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR 2020 / NHM)

Le prix Wildlife Photographer de la meilleure photographie de faune sauvage de l'année a été décerné mardi 13 otcobre par le Museum d'histoire naturelle de Londres au Russe Sergey Gorshkov pour son cliché "The Embrace", une image montrant une tigresse de Sibérie enlaçant un conifère dans l'Est de la Russie.

Il a fallu plus de onze mois au photographe Sergey Gorshkov pour capturer cet instant au moyen d'appareils photo dissimulés. L'écrivaine et éditrice Rosamund Kidman Cox, présidente du jury du Wildlife Photographer de cette année, décrit "des rayons de soleil hivernal bas qui mettent en évidence le sapin ancien et le manteau de l'énorme tigresse alors qu'elle saisit le tronc dans une extase évidente et inhale l'odeur du tigre sur la résine, laissant sa propre marque comme message. Un aperçu unique d'un moment intime au cœur d'une forêt magique."

Un Français récompensé pour ses guêpes-coucous

Frank Deschandol, originaire du Havre, a été sacré photographe de l'année dans la catégorie "invertébrés" pour une photo de guêpes-coucous prise en 2019 dans la baie de Seine

"A tale of two wasps" de Frank Deschandol, catégorie "comportement : invertébrés". (© FRANK DESCHANDOL / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR 2020)

Spécialisé dans la macrophotographie, il a expliqué à France Bleu Normandie qu'en raison de la rapidité des insectes, il a été obligé de développer un "matériel spécifique". "La chance a fait le reste", affirme-t-il puisque deux espèces sont apparues "dans la zone de netteté", ce qui en fait sa rareté. Frank Deschandol décroche une récompense de 1 250 livres, soit près de 1 400 euros.

"A risky business", dans la catégorie "photojournalisme : cliché unique" sur le commerce de viande de brousse en Indonésie. (© QUENTIN MARTINEZ / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR)

Le Gardois Quentin Martinez décroche lui une mention honorable dans la catégorie "photojournalisme : cliché unique" pour une photographie illustrant le commerce de viande de brousse en Indonésie. Et le Montpelliérain Laurent Ballesta est salué pour deux photographies dans la catégorie "sous-marine".

"The night shift", photo de Laurent Ballesta. (© LAURENT BALLESTA / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR / NHM)

"The current of life", photo de Laurent Ballesta. (© LAURENT BALLESTA / WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR / NHM)

Créé à l'origine par BBC Wildlife Magazine en 1965, alors appelé Animals, le concours tel qu'il existe aujourd'hui a été repris en 1984 par le Museum d'histoire naturelle de Londres. Les primés de cette année ont été sélectionnés parmi plus de 49 000 clichés venus du monde entier. Destiné aux photographes de tous âges, nationalités et capacités, le prochain concours sera ouvert aux inscriptions le lundi 19 octobre 2020 et incluera de nouvelles catégories importantes axées sur l’impact des populations sur la planète.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.