C'est une pratique nouvelle, qui se développe dans le monde entier. Elle s'appelle URBEX, traduisez exploration urbaine. Une arme : un appareil photo. Une règle : se rendre dans des lieux érigés par l'homme et laissés à l'abandon. Un principe : ne rien casser, ne rien ouvrir de force. Un résultat : des clichés post apocalyptiques, et une poésie toute moderne.
C'est une façon de renouveler la pratique de la photographie, avec une pointe de miltantisme et une pincée d'interdit. Militantisme, car c'est une façon de montrer comment l'homme transforme l'espace, pour abandonner ensuite son oeuvre, sans se préoccuper de pollution, sans rendre à la nature ce qu'on lui a pris, sans "recycler", non plus, c'est à dire réutiliser les constructions pour des logements, ou des activités nouvelles. La pincée d'interdit, c'est parce dans ce que construit l'homme, tout est propriété privée. Ces espaces abandonnés sont donc, en théorie, impossibles d'accès, et encore moins occupables. Il s'agit donc de rester sur le fil... et se créer des sensations.
Le reportage de Christina Chiron, Hélène Goutany, Thierry Mahut :
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