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Reza transmet les clés de l'émotion photographique aux jeunes réfugiés
A l'occasion du festival "Un autre regard", le photo-reporter Reza expose une vingtaine de tirages réalisés avec les jeunes réfugiés du camp de Kawergosk au Kurdistan irakien. Une fois encore la passion pour la transmission du photographe franco-iranien se révèle dans la série "L’œil de REZA". L'exposition est à voir jusqu'au 8 décembre à la bibliothèque de Sotteville-les-Rouen.
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Lorsqu'il parle aux jeunes venus voir son exposition, Reza capte leur attention comme il capte les regards des enfants qu'il photographie depuis plus de trente ans. Reza : un grand nom de la photo contemporaine animé par la vérité et par les rencontres entre les peuples.
C'est donc tout naturellement que le festival "A la rencontre des peuples contraints à l’exil" de Sotteville-les-Rouen l'a invité à présenter sa série "Dans l'Oeil de Reza". Cela donne 20 tirages émouvants effectués par de jeunes exilés dans un camp de réfugiés au Kurdistan irakien. "Malgré toutes les horreurs qu'il a pu voir dans ses voyages il a toujours gardé l'espoir en l'Homme", résume avec justesse la jeune Amanda Vitulin, élève de terminale.
C'est donc tout naturellement que le festival "A la rencontre des peuples contraints à l’exil" de Sotteville-les-Rouen l'a invité à présenter sa série "Dans l'Oeil de Reza". Cela donne 20 tirages émouvants effectués par de jeunes exilés dans un camp de réfugiés au Kurdistan irakien. "Malgré toutes les horreurs qu'il a pu voir dans ses voyages il a toujours gardé l'espoir en l'Homme", résume avec justesse la jeune Amanda Vitulin, élève de terminale.
Reportage : R. Deh / S. L'Hôte / A. Vian
Reza l'engagé
Reza, photojournaliste philanthrope, idéaliste et humaniste, voyage à travers le monde depuis plus de 30 ans.Témoin des guerres et des instants de paix, Reza est un homme engagé qui met la formation visuelle informelle des jeunes et des femmes au service d’un monde meilleur. La série qu'il présente à la bibliothèque de Sotteville-les-Rouen illustre cette démarche de transmission vers les plus démunis. Ici encore, il témoigne de la situation des réfugiés à travers le monde.
Ces chaussures appartiennent à Maya, une jeune fille de douze ans qui participe à l'atelier-Reza. "Elle me montre cette photo dans son appareil en me disant 'voilà monsieur, j'ai photographié la raison de mon retard', et quand je vois ça toute l'histoire est dite", se souvient Reza. Aujourd’hui, Maya Rostam, enfant réfugié syrien dans le camp de Kawargosk en Irak, est une des meilleures élèves. Elle est devenue le visual story teller de sa propre histoire.
Depuis 1983, REZA forme à la photographie des femmes et des jeunes issus de sociétés en proie à des conflits. Parmi les clichés pris dans le camp de Kawergosk il y a cette paire de basket couverte de gel.La raison de mon retard...
Ces chaussures appartiennent à Maya, une jeune fille de douze ans qui participe à l'atelier-Reza. "Elle me montre cette photo dans son appareil en me disant 'voilà monsieur, j'ai photographié la raison de mon retard', et quand je vois ça toute l'histoire est dite", se souvient Reza. Aujourd’hui, Maya Rostam, enfant réfugié syrien dans le camp de Kawargosk en Irak, est une des meilleures élèves. Elle est devenue le visual story teller de sa propre histoire.
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