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L'autre visage de la Mongolie est à Visa pour l'Image

Loin des steppes et des paysages infinis, la Mongolie est aussi un pays touché par la pollution et la pauvreté. Pendant un an, le photoreporter Olivier Laban-Mattei est allé à la rencontre d'un peuple qui souffre de l'expansion des mines. L'exposition "Mongolie, l’eldorado n’existe pas" est à découvrir au Festival Visa pour l'image jusqu'au 14 septembre 2014.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Exposition d'Olivier Laban-Mattei "Mongolie, l'eldorado n'existe pas" à Visa pour l'Image
 (Olivier Laban-Mattei / The Mongolian Project / MYOP)

Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie ne compte qu'un million d'habitants. Longtemps laissé en l'état, tel un désert aride et rude, la Mongolie d'aujourd'hui a changé de visage. Depuis une vingtaine d'années, ce territoire immense (deux fois et demie la superficie de la France) attire les convoitises de ses voisins Chinois et Russes. La Mongolie dotée d'un sous-sol extrêmement riche en ressources minières (or, cuivre et charbon) est un territoire d'extractions en tous genres. L’impact des mines sur l’écosystème menace dangereusement l’élevage, les activités agricoles et la santé de la population.

Pendant 10 ans, le photoreporter Olivier Laban-Mattei, a couvert pour l'AFP les plus grands conflits mondiaux. Aujourd'hui, il travaille pour l'agence Myop sur des missions plus longues avec notamment "The Mongolian Project". Les images et les histoires qu'il nous rapporte, nous parle des gens de là bas qui ont vu leur vie grignotée par la montée industrielle et capitaliste. 
 
Reportage : A. Vaillant / M. Tamon / JM. Escarfe / N. Chatail

Oulan Bator : de la yourte à l'usine 

Peuple nomade devenu sédentaire par la force des choses, les Mongols vivent aujourd'hui dans des yourtes regroupées à la périphérie des villes. Perchée à 1310 mètres d'altitude, Oulan-Bator est l'une des capitales les plus polluées au monde et les populations sont ravagées par les maladies respiratoires. 

Les températures insupportables de l’hiver (- 40, - 50 ºC) obligent des centaines de milliers d’habitants à consommer une quantité énorme de charbon de chauffage, plongeant ainsi la capitale dans un épais manteau de fumée néfaste pour la santé.  
En 2011 une mère de famille de 39 ans racontait à l'AFP "Je ne sais pas d'où cela vient mais je sais que cela affecte mes enfants. L'hiver, ils sont constamment malades avec des rhumes et de la toux. J'ai tout le temps peur que l'un d'entre eux tombe gravement malade"
Paysage d’hiver à Bayan Khoshuu, un quartier déshérité (aussi appelé quartier de yourtes) situé à l’ouest d’Oulan-Bator
 (Olivier Laban-Mattei / The Mongolian Project / MYOP)
Retrouvez le programme de Visa pour l'Image et suivez toute l'actualité du festival sur France 3 Languedoc-Roussillon

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